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Tunisie.
Le fer, en Tunisie,
RICHESSES MINÉRALES 361
est localisé surtout au nord et au centre.
Dans le Nefzaoua, 7 concessions avaient été accordées en
Ï884. Les minerais trop
avant 1907.
Il s'agit de gîtes sédimentaires,
arsenicaux n'étaient pas exploitables
au niveau des grès de Numi
die (reposant sur une centaine de mètres d'argiles ou marnes
gypsifères, gris-bleuâtre,
avec rognons calcaires jaunes et bou
les d'oxyde salin de fer). Ce sont des amas lenticulaires, plus
ou moins volumineux, réduits parfois à des blocs enrobés d'ar
giles ocreuses. Un conglomérat calcaire, à éléments ferrugi
neux, s'étend par places sur la zone minéralisée. Seul, le Doua-
ria offre une couche assez régulière d'un minerai friable, en
globant des blocs de grès plus ou moins ferrugineux à leur pé
riphérie. C'est un mélange d'hématites, rouges et brunes, peu
manganésifères, tenant 55 % de fer (environ), 6 à 7,5 de silice,
0,6 d'arsenic, 0,3 de phosphore. La couche, presque tabulaire,
peu morcelée, sous une couverture d'environ 7 m,
a souvent
une puissance utile du même ordre. On l'évalue à 6 millions
de tonnes.
Deux concessions voisines : Tamera, Ras er Radjel, travail
lent aussi depuis 1907 (Mines de Kroumirie et des Nefzas).
Quelques permis de recherches sont échelonnés jusqu'aux
abords de Bizerte.
La région principale est au N. W., où sont rassemblés le Dje
bel Oust, Oued Zerga, Sidi Ahmed el Bedoui, Nebeur, Fekrit,
Koudiat Garfa, Djebel Ksikis, Dj. Harraba, Dj. Hameïma,
Dj. Slata, Djerissa.
Ces quatre derniers gîtes ne sont pas sans analogie avec