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250 GÉOLOGIE ALGÉRIENNE
d'EI Milia dans la zone centrale du principal massif), a complè
tement défiguré les terrains primaires. Les gneiss de l'Edough
ou des régions voisines,
sans qu'on puisse les attribuer à des
sédiments nummulitiques transformés (comme on l'a un mo
ment soupçonné), ne sont certainement pas archéens. Leur
association avec des calcaires cristallinisés, contenant les célè
bres gisements de fer de Mokta-el-Hadid, atteste leur origine
sédimentaire vraie. Le Carbonifère et le Permien ont été recon
nus dans des témoins méridionaux isolés du Grand Massif.
Les roches cristallines primaires, ou de la fin du Paléozoïque,
ne semblent pas jouer en Algérie un rôle aussi important qu'au
Maroc. Rappelons cependant l'existence de minuscules pointe-
ments de Granités, parfois tourmalinifères, en Oranie (Ne-
droma, N. E. de Gar Rouban). L'âge antépermien des gise
ments de Nédroma est démontré. De même, à Tifrit, l'arkose
infraliasique fournit une limite d'âge supérieure pour le granité
traversant les schistes sous-jacents. Les Granulites et Pegma-
tites d'Alger et de Fort National doivent être aussi antépermien-
nes. La tourmaline s'y trouve parfois en abondance.
Tunisie.
On ne peut citer en Tunisie qu'un affleurement hypothétique
de terrains primaires, au bord de la Medjerda : le Djebel Haï-
rech,
certitude.
avec des schistes noirs sur l'âge desquels on n'a pas de