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GÉOLOGIE ALGERIENNE
Son rôle est faible en Oranie : dans les bassins de la Tafna
et de l'Isser; dans ceux du Sig
le Dahra (Ténès, région type) ;
bassin du Chélif (Miliana, Bou Medfa) ;
du Plateau de Médéa,
algérois.
et de la Mina. Il s'affirme dans
puis dans la partie orientale du
enfin à la bordure nord
c'est-à-dire au cœur de l'Atlas tellien
Il affleure peu autour de la Mitidja, dont il occupe le fond,
et dans le Sahel d'Alger. Sa répartition en Basse-Kabylie, où
les appareils littoraux sont parfaitement conservés,
tructive au point de vue paléogéographique.
Au sud de la chaîne des Biban,
est fort ins
quelques lambeaux ont été
respectés par l'érosion : près de Berrouaguia, près d'Aumale;
entre ce village et Mansourah-les-Biban .
Une longue bande,
plus méridionale, commence au sud de
l'Ouarsenis, passe par les régions de Vialar, de Boghari, du
Titteri, de Sidi Aïssa. Un lien originel avec les témoins dési
gnés plus haut s'établit par Taza et Boghar. Enfin sur les Hauts
Plateaux, dans la région de Trézel à Chellala, les résidus du
Cartennien sont parfois infimes. On peut citer comme cas
extrême des huîtres caractéristiques (du type : crassissima) ,
fixées sur des dolomies jurassiques près de Chellala-Reibell, en
l'absence de tout sédiment néogène (1).
Dans le département de Constantine, au relief tourmenté, les
affleurements cartenniens s'insinuent dans les dépressions nom
breuses que nous rassemblons sous les noms synthétiques de :
(t; Nous rappelons qu'à notre avis VOstrea crassissima, déjà représentée
dans le Nummulitique, est assez fréquente dans le Cartennien (ou Burdigalien
d'Algérie). Son abondance dans PHelvétien-Tortonien n'implique pas que ce
soit un fossile caractéristique de ce groupe « Vindobonien » de la série néo-
gène, selon une opinion courante.