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148 GÉOLOGIE ALGÉRIENNE<br />

l'Ecole d'Alger, étayéfe surtout des solides preuves apportées<br />

par J. SAVORNIN, le troublait. Et il se demandait, n'osant con<br />

clure, avec un peu d'ironie sceptique, où se cachait la vérité<br />

pour les profanes.<br />

Adversaire résolu de la finale synthèse des « Nappes de char<br />

riage de l'Afrique du Nord » —<br />

présentée au grand public dans<br />

la Revue générale des Sciences pures et appliquées, le 1 5 octo<br />

bre 1918 —<br />

nous<br />

avions clos le débat en 1920,<br />

en écrivant :<br />

d Un avenir prochain fera justice de cette œuvre regrettable.<br />

« Il y va du bon renom de la Géologie française » . (Cf<br />

J. Savornin, Géologie du Hodna, p. 433).<br />

:<br />

Cette prédiction est accomplie. Grâce aux lumineuses et sin<br />

cères déclarations de P. TERMIER,<br />

en diverses circonstances de<br />

puis 1927. il ne reste rien d'hypothèses hardies qui n'avaient<br />

pas pour base la scrupuleuse observation du terrain.<br />

Les géologues d'Algérie se sont vu rendre hommage (1).<br />

Il ne nous déplaît pas d'enregistrer cette conclusion de la<br />

plus passionnée des querelles scientifiques écloses en ce pays.<br />

(1) Dans une note intitulée : Nouvelle contribution à l'étude du problème de<br />

Suzette (b. s. g. f. [i] t. XXVII. p. 57 à 76) Termier écrivait : « Je me demande<br />

« si l'opinion de nos confrères d'Algérie, longtemps combattue chez nous et<br />

« tenue par moi pour erronée, n'était pas la vérité même ». L'année suivante<br />

« (6 février 1928. b. s. g. f t. XXVIII, p. 7 à 171 il déclara, à propos de « L'un<br />

« des problèmes tectoniques du R'arb » : « C'est à la deuxième hypothèse [Trias<br />

« « diapir »] qu'il faut se rallier ». Puis à Lausanne, dans une conférence mé<br />

morable devant la Société Helvétique des Sciences Naturelles, le 2 septembre 1928,<br />

il précisa définitivement : « Dans le long différend entre géologues parisiens<br />

a et géologues algérois, au sujet du Trias de l'Afrique du Nord. . . ce sont nos<br />

« confrères d'Alger qui avaient raison. . . ils<br />

avaient raison de considérer le<br />

« Trias comme monté de la profondeur ; tandis que mon hypothèse du Trias<br />

acharrié... mon hypothèse, longtemps séduisante, n'est plus défendable<br />

a aujourd'hui ».<br />

— Tout<br />

commentaire aflaiblirait la portée de cet aveu.

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