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ETUDES SAHARIENNES 16 1
ment, de l'étude hydrologique du Tidikelt, était attaquée près
d'igosten, à quelques kilomètres au nord d'In Salah. Appuyée
par les 140 goUmiers de son escorte, sous les ordres du capitaine
Pein —
secourue
en outre par l'escadron de spahis du capitaine
Germain, familier de la région — la
mission scientifique prenait
aussitôt une allure militaire et changeait de chef. Elle entra vic
torieuse à In Salah, au prix d'une lutte sanglante où les Kçou-
riens perdirent des hommes.
La soumission des oasis du Tidikelt fut complète après un
deuxième combat, le 5 janvier 1900, devant le Kçar Degham-
cha. Une colonne de renfort arrivait d'ailleurs le 18 janvier d'EI
Goléa, sous les ordres du commandant Baumgarten, assurant
une conquête définitive.
Rentré un peu précipitamment à Alger, Flamand fit des con
férences sur son voyage et rédigea quelques notes. Son compa
gnon JOLY, arabisant, géographe et géologue amateur, publia
ses observations personnelles en divers périodiques.
Cette mission hybride, dont l'histoire est restée obscure, a
déclanché l'occupation totale du Sahara algérien, ajournée de
puis plus de vingt ans.
La prise d'In Salah, capitale économique des Ahaggar, éta
blissait notre domination sur le farouche pays montagneux. La
conquête s'achevait ; on occupa la Saoura, le Touat et le Gou
rara,
au printemps de 1901.
A la faveur de cette avance, plusieurs officiers récoltèrent des
roches et des fossiles qui attestaient la présence du terrain car
bonifère au Djebel Bechar (publications de FiCHEUR et de
Joleaud).
Au début de 1902, le lieutenant CoTTENEST, à la tête d'un
contre-rezzou, anéantissait au sehl combat de fit,
en plein raas-
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