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374 GÉOLOGIE ALGÉRIENNE
Cuivre
Au MAROC, les indices de cuivre sont assez fréquents. La plu
part correspondent à d'anciennes exploitations, poursuivies jus
qu'à une époque peu éloignée par les Berbères : notamment au
sud de Marrakech. Les gîtes sont dans du granité
Rahman),
(S'
Abd er
ou dans des schistes primaires plus ou moins méta-
morphisés. Tel est le cas à : El Kelaa, Amismiz, Imi n'Tanout,
Boulhaut, Marchand, ouest de Debdou. Des venues éruptives
cuprifères ont traversé les schistes et grès cambriens de l'
Anti-
Atlas. Par exception, des grès crétacés sont minéralisés, près du
lac Zima. Les gîtes de Debdou, voisins d'un noyau granitique,
sont dans des filons quartzeux rappelant ceux qui contiennent
du plomb au sud d'Oudjda (S1
Lahcène)
et à Ghar Rpuban. Ils
sont pauvres et leurs minerais, complexes, de médiocre valeur.
On trouve par exemple 1 à 6 % de cuivre, 0 à 12 %
dans les zones favorables.
de zinc
L'ALGÉRIE est à peine mieux partagée. Pyrite et cuivre gris
s'y montrent en de nombreux points, sans alimenter des exploi
tations viables. On a signalé des imprégnations de chalcopyrite
dans les poudingues et grès permiens près de Nedroma ; des
filonets dans les marnes oxfordiennes près de Saïda. Dans les
Monts des Kçour oranais, autour d'Aïn Sefra, la chalcosine,
parfois avec cuprite, plus souvent seule (sauf les altérations
superficielles en azurite et malachite), imprègne des grès sili
ceux probablement barrêmiens, ou aptiens. Quelques fouilles
pratiquées à Hassi bel Hendjir, à Rouïba, à El Melabed, ont
donné d'assez beaux échantillons ; mais la teneur moyenne des
bancs ne peut justifier une exploitation suivie.
Une dizaine de concessions pour cuivre, dans le département