61414 T 2 .14.pdf

362 GÉOLOGIE ALGÉRIENNE
l'Ouenza et le Bon Khadra constantinois, inclus dans le même
d Pays des dômes » éocrétacés —
et
des « eczèmes » triasi
ques. Toutefois, le rôle des fractures nourricières est générale
ment très net en Territoire tunisien.
L'exploitation du Slata,
a donné une production totale à pei
ne supérieure à 1 million de tonnes de minerai titrant 50 à 52 % .
Celle du Djerissa doit approcher actuellement de 20 millions de
tonnes. L'installation peut fournir plus de 500.000 tonnes par
an,
extraites à ciel ouvert. La composition du minerai se
résume ainsi : Fe, 53,2 ; Mn, 2,2 ; SiO2, 1,5 ; S, 0,015 ;
P, 0,015 ; K, 0,115 ; Na, 0,025 ; CO2, 6,5 ; H20, 4,3. Les
éléments non dosés sont : Ca, Al, Mg, O, H.
Dans le centre et le sud,
nous nous bornerons à citer les points
prospectés : Dj. Belouta (comparable, pour la structure, aux
deux précédents) ; Dj. Mrilah ; Dj. Chambi. 11 s'agit toujours,
jusqu'à plus ample informé, de métasomatoses intéressant des
calcaires aptiens.
Très loin au sud, dans la région de Gafsa, le Djebel Ank
rappelle le gîte d'Aïn Babouch en Algérie orientale. Une
couche de minerai de fer oolithique est presque parallèle au
faisceau phosphaté, situé à quelques décamètres au-dessous. La
teneur en fer ressort à 52 % ; en silice à 4,5 ; en manganèse à
1,5; en soufre à 0,2 ; en phosphore, à 0,8. Quatre millions de
tonnes sont connus ; mais la partie non explorée pourrait être
beaucoup
Manganèse.
Maroc.
plus importante.
Le Manganèse s'affirme un métal marocain par excellence.
Diverses exploitations ont été entreprises durant la grande guer-