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354 GEOLOGIE ALGERIENNE
saltes)
compliquent la structure. Un grand manteau calcaire
néogène cache souvent les affleurements.
La teneur en fer est voisine de 55 à 60 %, ou davantage.
Elle ne tombe guère au-dessous de 45. Le manganèse prend à
peine 1 ,5
à
2 %, sauf exception. Une douzaine de gîtes distincts
sont exploités depuis 1 876 ;
quelques-uns ont été vidés. Ils se
répartissent en six groupes. L'extraction, souvent à ciel ouvert,
a porté jusqu'ici sur près de 30 millions de tonnes.
Nous nommons, sans insister, les affleurements du Massif
d'Oran : Cap Falcon, Bou Sfer, Aïn Turk, Mers el Kebir, Oran.
Ceux du Massif d'Arzeu comportent une exploitation à Kristel,
près du village de Saint Cloud.
Dans le département d'Alger, la Région littorale, de Ténès
à Cherchell,
offre divers gisements connus depuis 1857 et 1861 :
Djebel Hadid, Breira (Béni Aquil), Larrath, Sadouna, Gouraya,
Messelmoun. La teneur dépasse généralement 50 %. Plusieurs
gîtes sont épuisés. La production totale n'a jamais atteint
100.000 tonnes par an.
La Région du Chélif
est caractérisée par des îlots de calcaires
hasiques partiellement minéralisés en fer : amas irréguliers
d'hématite, lentilles liées à des fractures, couches plus ou moins
étendues —
presque toujours au contact de schistes primaires
sous-jacents. Il se peut que, comme à Béni Saf, calcaires et
schistes soient crétacés.
Les exploitations de Temoulga et de Rouïna sont au flanc sud
de la vallée du Chélif ; celles de Miliana et du Zaccar au nord ;
la dernière est la plus importante. Les seuls travaux de recher
ches, fort développés, ont amené quelquefois l'extraction de
plus de 150.000 tonnes en un an. Les minerais marchands du