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INTRODUCTION 7
plat, haut en moyenne de 500 mètres, et parfois plus bas que
la mer, prolongé —
par
un nouveau contraste —
d'une
région
montagneuse aux rocs cyclopéens. Celle-ci, malgré sa transfor
mation partielle en pénéplaine, est un véritable Massif -Central
du désert. Par places, quelques « ar'rerem », oasis d'altitude,
réjouissent de leur végétation ce chaos,
de 3.000 mètres.
aux culminances de près
On compte 2.000 kilomètres d'Alger à Tin Zaouten,
et pres
que autant de Tindouf à R'at, bornes principales de l'Algérie
française complétée par ses Territoires sahariens.
Moins d'un siècle a permis V exploration scientifique presque
totale de pays si divers et si étendus. Seule demeure « terre
inconnue » une faible part du Sahara marocain,
la Mauritanie.
aux confins de
Un tel résultat honore les géologues français, peu nombreux
pourtant, qui, pour mener à bien leurs patientes recherches,
s'accommodèrent de circonstances matérielles souvent périlleu
ses, toujours pénibles. Mais leur œuvre,
manquant de cohésion,
est imparfaitement connue. Pour pénétrer le grand public, et
celui plus restreint des spécialistes, il lui faut cette unité que le
recul du temps impose et favorise.
La glorification du « Centenaire de l'Algérie française » offre
l'occasion de réunir les matériaux, de Valeur diverse, jusqu alors
épars; d'interpréter les cartes, même incomplètes ou entachées
d'erreurs; d'utiliser enfin tant de travaux d'analyse pour édifier
une sunthèse qu'un siècle d'efforts rend opportune.