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164 GÉOLOGIE ALGÉRIENNE
L'inspecteur des postes Etiennot fut chargé en 1905 d'étudier
l'établissement d'une ligne télégraphique In Salah-Tombouctou.
E. F GAUTIER et le géologue CHUDEAU se joignirent à cette mis
sion qui, par une voie nouvelle, atteignit l'Ahenet, puis In Zize.
Etiennot s'arrêta à Tin Zaouaten ; mais GAUTIER,
qui s'était
séparé de lui près de Timiaouine, passa en A. O. F., descendit
le Tilemsi et regagna l'Europe par Gao, la boucle du Niger et
Tombouctou. CHUDEAU s'attardait au contraire dans l'Ahaggar,
qu'il atteignit par Timinas et Silet ; puis il étudia l'Aïr, en com
plétant les observations de la « Mission saharienne » , et se ren -
dit enfin à Zinder.
Il faut rappeler la publication,
en 1911. du grand ouvrage de
FLAMAND: « Recherches géologiques et géographiques sur le
Haut-Pays de l'Oranie et sur le Sahara ». Ce recueil touffu, mi
nutieux par endroits ; mais très inégal et parfois difficile à lire,
contient tout ce qu'on savait à son époque sur la géologie des
Territoires du Sud.
A
Le Sahara central est devenu depuis un pays de tourisme.
Diverses missions étrangères ou françaises, officielles ou privées,
ont complété les notions sur sa structure. Mentionnons à cet
égard les voyages de BUTLER, 1921 , puis de KlLIAN, 1922, (à la
recherche des « émeraudes garamantiques » : missions subven
tionnées par un Mécène d'Oued-Amizour, près Bougie) ; celui
de BOURCART, en 1923, (mission géographique danoise OLUF-
sen).
Seules les zones frontières de l'est (pays azger) et de l'ouest
(Mauritanie, Seguiet el Hamra et Drâa), obligent encore à quel
ques interventions militaires.
Deux randonnées du capitaine RESSOT, commandant la Com-