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112 GEOLOGIE ALGERIENNE
sif d'Alger ». 11 s'occupe des « marnes siliceuses à poissons »,
déjà célèbres et devenues les tripolis d'Oran.
Il ne sait rien de précis d'Arzew, de Mostaganem, de Sidi
bel Hacel ou de Mascara. A Saïda (octobre 1841), il reconnaît
la présence d'/4mmonires caractéristiques du jurassique (d'après
les études de Deshayes), sans discerner la séparation de ce sys
tème stratigraphique et du crétacé.
Les expéditions à Rio Salado et à Tlemcen lui offrent l'oc
casion d'observer la Sebkhra d'Oran et la plaine de Mleta ; la
région basaltique de Témouchent ; le bassin tertiaire des oueds
Isser et Tafna; enfin le massif de Tlemcen-Sebdou.
Il conclut par une Description géologique de l'Algérie. C'est
une sorte de notice explicative brève, mais téméraire, d'une
carte géologique prématurée.
Les pages qui terminent, consacrées aux « soulèvements de
montagnes » , sont vieillies au point d'être inintelligibles.
La troisième partie, intitulée : Notice industrielle, se divise
en cinq chapitres. Elle traite d'abord des minerais métalliques
et des pierres précieuses. Elle cite : les minerais de fer des en
virons de Bône, de Philippeville, de la Calle ; les minerais de
cuivre des environs de Gouça (Sigus) ; par renseignements, les
gîtes de plomb du Bou Taleb (inaccessibles à l'époque) ; le fer
et le cuivre des environs de Bougie, mal localisés ; le fer du
Guergour (Dj. Anini), observé par deux collaborateurs de la