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240 GEOLOGIE ALGERIENNE
fiant —
cette caractéristique du pays. D'une manière générale,
la répartition des étages est telle que lé groupe inférieur est le
plus étendu dans l'ouest. Le groupe moyen domine au centre ;
le groupe supérieur à l'est. Une loi simple, à cet égard, s'éta
blit aisément.
En Tunisie, les trois groupes d'étages sont d'ampleur à peu
près égale. Ils apparaissent sur la carte comme les morceaux
d'un « puzzle »,
les ;
sans perdre leurs liaisons mutuelles norma
tandis qu'en Algérie et au Maroc ces relations sont sou
mises à des vicissitudes, témoignant de transgressions ou de
régressions partielles.
Parmi les Terrains tertiaires, les étages nummulitiques sem
blent mal répartis au Maroc,
ouest au centre ;
et en lambeaux disjoints : du sud-
puis au nord. Leur rôle est plus net en Algé
rie, où les affleurements dessinent des massifs et des chaînes,
en chapelets presque continus. A l'inverse des dépôt jurassi
ques, leur importance superficielle s'accroît de l'ouest à l'est.
Ils disputent au Crétacé la prépondérance dans le département
de Constantine et en Tunisie,
où leur état de dislocation appa
rente reproduit celui des lambeaux crétaciques.
Les étages néogènes n'ont quelque importance, au Maroc,
que dans les plaines subatlantiques ; presque exclusivement au
voisinage du littoral. Ils passent en Oranie par le long couloir
de Meknès à Oudjda. Leur présence est la cause déterminante
de cette voie de communication naturelle que les géologues
appellent Volontiers le « détroit sud-rifain ». La disposition se
complique en Algérie ; mais on peut suivre encore sur la carte
un ou plusieurs couloirs continus. Une confusion apparente
règne sur le département de l'est. Enfin, la Tunisie est fort
pauvre en affleurements néogènes.