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344 GÉOLOGIE, ALGÉRIENNE
L'exploitation du sel en roche, par carrières souterraines, est
relativement active au Maroc. Elle constitue plutôt. une indus
trie familiale en Algérie, alimentant d'humbles trafics sur quel
ques marchés indigènes. La question de la concession indus-
trirll." des Rochers de sel de Djelfa et d'EI Outaïa, les plus rap
prochés des voies ferrées,
,
a été mise à l'étude.
Plusieurs Sources salées correspondent à d'autres amas de
sel restés souterrains,
en des affleurements triasiques. Les in
digènes les exploitent par de minuscules marais -salants ingé
nieusement aménagés dans le voisinage : Oulad Delim, près
de Berrouâguia ; Sotiagui, entre BerroUa#uia et Aumale ; St-b-
kha,
près d'EI Esnam ; etc... Parfois même on les emploie di
rectement aux usages domestiques : source du lac El Bahira,
près Pascal.
Les Puits de sel, des Oulad Khebbab, dans le Miocène moyen
de Richelieu, offrent une autre forme originale d'exploitation.
Les grands Lacs sqlés de Berbérie (Sebkhas d'Oran et d'Ar
zeu, Bou Ziane ; chotts des Hauts plateaux : Zarez, Hodna ;
divers lacs sétifiens et constantinois) ; et du Sahara (Merouane,
Melr'ir, etc.) sont de véritables salines naturelles. Quelques-
uns sont l'objet de concessions temporaires pour l'exploitation
du sel, mêlé d'argile, qu'ils fournissent plus ou moins abon
damment en été. Ce sel est accumulé dans les bas-fonds plats
par le lessivage séculaire des immenses surfaces de Bassins
fermés correspondants. Il provient originairement du Trias et
de la plupart des terrains sédimentaires (Crétacé, Néogène) qui
en recèlent d'infimes proportions. Il est d'âge « actuel » sous
sa forme extractive, aboutissement de mille cristallisations et
dissolutions alternées.
Enfin les Phosphates de chaux sédimentaires, dont la masse