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RICHESSES MINERALES 371
triasique où flottent aussi des lambeaux de Lias, de Nummuli
tique, etc. Le gîte du Nador proprement dit (Hammam N'Baïl)
est remarquable par la variété de ses minerais de plomb : céru
site, galène, mimetèse,
nadorite (sous un chapeau de smithso
nite ferrugineuse). De l'arséniate de plomb a été récemment
exploité au voisinage. Les gîtes d'Aïn Achour, du Castellum,
d'Aïn Saffra, semblent appartenir au Lias.
Dans les Monts du Hodna, le Bou Taleb fut un temps une
riche exploitation de smithsonite. Connu d'abord pour ses gîtes
de galène, mentionnés sur de vieilles publications, sa produc
tion est revenue à ce minerai, une fois épuisés les amas calami
naires .
On rappellera, dans la même région N. E. du Hodna, la
mine d'Afoural ; dans le Massif de Batna,
celle du Chellala ;
toutes deux éphémères. A l'est de Batna, le Djendeli, Tiou-
Knine ; etc.
Les pitons calcaires dénommés « Hamimat » près d'Aïn
Arko,
jurassiques?)
sont les fragments d'une coupole aptienne (avec débris
sur du Trias masqué par les atterrissements du
plateau. Celui du nord est particulièrement riche en amas len
ticulaires, en boules et en veinules, de smithsonite avec hydro-
zincite. Il offre aussi, mais rares, de la blende, de la cérusite, de
la galène, du cuivre gris. Faiblement active de 1874 à 1877,
l'exploitation a été longtemps abandonnée. Elle est devenue flo
rissante après 1904 et a produit en moyenne plus de 7000 ton
nes par an à plus de 50 %
de zinc.
Au sud de Souk-Ahras, au Dj. Zarouria, des fractures dans
les calcaires sénoniens semblent avoir favorisé la formation d un
gîte calaminaire : la smithsonite,
dominante —
parfois pisolithique, est pré
avec calamine, hydrozincite et blende. Cette der-