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GEOLOGIE ALGERIENNE
à la pesanteur même de ces masses d'eau profondes, dont la
c mise en charge » est normalement le fait de leurs parties hau
tes, Il
appartenant aux « vadoses » .
s'agit là du mécanisme arté
sien, dont bénéficient diverses régions de la Berbérie et du
Sahara.
La détermination des réserves d'eaux phréatiques ordinaires
nécessite l'établissement des cartes de topographies souterrai
nes. Cette oeuvre délicate,
et de longue haleine, ne peut être
entreprise que par des géologues spécialisés. La même observa
tion s'applique, peut-être mieux encore, aux nappes artésiennes,
exploitées jusqu'ici sans discernement.
Nous avons ébauché ces recherches rationnelles pour quel
ques régions des Territoires du Sud, où leur importance est
vitale. Nous l'avons fait aussi pour des zones très limitées de
l'
Algérie-nord. Mais grande est encore la tâche réservée aux
hydrogéologues .
Notre enquête personnelle —
qui, à peine commencée, a
fourni la matière de plus de cent rapports techniques —
nous
a
convaincu, à la fois, du haut intérêt théorique et pratique et de
la difficulté de réalisation d'une telle entreprise. Cette difficulté
ne saurait être un obstacle ; notre ferme intention est de per
sévérer dans cette voie et d'y
orienter de jeunes activités.
Vil
Conclusion
L'œuvre de science théorique accomplie dans ce pays depuis
un siècle par les géologues s'affirme durable et belle ; il reste
à la parfaire. On peut, en même temps,
espérer que 1ère