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252 GÉOLOGIE ALGÉRIENNE
titre rare,
on trouve aussi des masses de sel gemme. Ainsi
s'expliquent les désignations d'usage courant : Trias argileux,
Trias ophito-gypseux, Trias gypso-salin, etc., qu'emploient les
géologues.
Les cartes topographiques détaillées portent souvent des noms
de lieux révélateurs de la présence du Trias : Hadjra Zerga,
Hadjra Kahla, (pierre bleue, pierre noire) ; Ez Zrigat (les colli
nes violettes) ; Djebel Djibs, Djebel Zebass (montagnes de plâ
tre) ; Djebel Melah, Aïn Melah, Oued Melah (montagne de
sel, source salée, rivière salée) ; etc...
La seule énumération des innombrables « pointements » de
ces roches aberrantes, au faciès si original, tiendrait trop de
place. On se borne à rappeler les principaux affleurements pour
toute la Berbérie, en commençant par le Maroc. Leur répartition
générale est concrétisée sur la Pl. V.
Maroc.
Le Djebel Melah, au N. de Figuig, donne lieu à une exploi
tation de sel gemme. Les salines d'Imarrera et de Mouley
Ibrahim (Agadir el Melh') au sud et au sud-est du plateau de
Qik, à moins de 50 kilomètres de Marrakech, dépendent vrai
semblablement du Trias, associé au Permien. Celles d'Ouïoua-
ne et d'Afoud el R'ir, près des sources vauclusiennes de l'Oum
er Rebia, suggèrent la même hypothèse. En une autre région
du Moyen Atlas, près de Tsiouant. la présence du sel gemme
est révélatrice. Un noyau triasique est apparent au cœur du
plissement du Djebel Hadid (N.E. de Mogador). Divers Ro
chers de sel dans le R'arb, non loin de Fès, près l'Arba de Tissa
(piste Fès-Taza), exploités en carrières souterraines — le
plus souvent pour le compte des Chorfas d'Ouezzane —
sont