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GÉOLOGIE ALGERIENNE
Cette interprétation a été vivement combattue par L. JOLEAUD
à partir de 1910 ; et, dans son grand Traité de géologie, ouvrage
qui fait encore autorité en France, E. HAUG n'a pas hésité à
déclarer que « l'existence en Algérie des formations continen-
« taies d'âge aquitanien est très contestable » .
On sait aujourd'hui, après nos propres mises au point, que
ces généralisations contradictoires étaient pareillement fausses.
11 y a de i'
Aquitanien fluvio-lacustre (anté-Burdigalien authen
tique), dans toute l'Afrique du Nord;
mais l'extension de cette
formation discontinue est loin d'être aussi importante,
rie,
en Algé
que l'indique la Carte géologique générale de 1900. Elle
fait défaut, notamment, dans le Bassin de Constantine et au
Sahara .
P FERMIER proposait, en 1903, d'attribuer exclusivement au
métamorphisme des terrains tertiaires éocènes les roches schis-
tocristallines des massifs numidiens. FlCHEUR s'éleva contre
cette interprétation et ramena à ses proportions vraies la notion
de ce métamorphisme, dès longtemps observé. La question
semble définitivement résolue, à la suite cle la découverte de
quelques fossiles paléozoïques,
par F. EHRMANN au S. S. E. de
Djidjelli, dans une formation de schistes argileux et de calcaires,
jusqu'alors désignée: schistes X, superposée aux schistes méta
morphiques,
et dont l'âge Gothlandien et Dévonien est établi.
Longues et laborieuses furent les discussions sur la position
stratigraphique d'autres dépôts sédimentaires, remarquables
par leur nature et par leur mode d'affleurement : les étranges
« Rochers de sel », ou les assemblages confus, argilo-gypseux,
souvent accompagnés de roches vertes cristallines,
qui se pré
sentent en de nombreux points. BoNDUELLE, en 1844; PERON
en 1883, avaient soupçonné qu'il pouvait s'agir de terrains