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GEOLOGIE ALGERIENNE
Tunisie : contraste avec les formations récifaies de l'
Aptien
situées directement au-dessous de leurs gisements.
Il apparaît ainsi que la « transgression mésocrétacique » est
surtout albienne en Berbérie ;
tandis qu'elle est cénomanienne
au Sahara. C'est la règle habituelle de compensation entre «géo
synclinaux » et « aires continentales » .
Cénomanien. (Pl. VIII).
Rares sont les points où l'étage Cénomanien proprement dit
se superpose sans intermédiaire au Crétacé inférieur. On peut
citer, jusqu'à plus ample informé, la région orientale des Monts
du Hodna, les environs de Batna, l'Aurès. Sur les plateaux
calcaires que nous avons appelés « causses marocains » et dans
le petit massif du Zerhoun (N. de Meknès), il apparaît en trans
gression sur le Jurassique moyen ou le Jurassique inférieur. Au
sud de Marrakech, en plein Haut Atlas et dans le Glaoua, il
vient sur le Paléozoïque. Il est sur le Jurassique du Sud Tuni
sien. Partout ailleurs se réalise la concordance sur
l'
Albien :
depuis le Maroc occidental jusqu'au Hodna. Elle est de règle
constante en Tunisie nord (sauf les dérangements imputables au
Trias dans le pays des Dômes).
Les sédiments cénomaniens sont les plus uniformes à travers
toute l'Afrique du Nord. Ils sont faits presque partout de mar
nes verdâtres ou noirâtres, de calcaires marneux, de calcaires
francs : Maroc, Atlas saharien, Tunisie méridionale et centrale,
Hauts Plateaux de Constantine et d'Alger, jusqu'au coeur de
l'Atlas tellien représenté par la « chaîne des Biban » (de Ber-
rouaguia au Guergour). Au sud de cette ligne, des intercalations
gypseuses dans des argiles verdâtres ne sont pas rares. Au nord,
les marnes deviennent plus noires et plus schistoïdes (plus sem»