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ESQUISSE DE LA BERBERIE 289
pareils volcaniques, du Moyen Atlas ou de la basse Tafna ; la
présence, au Maroc, de coulées de basaltes dans des fonds de
vallées (haut Sebou, haut Oum er Rebia)
et dans la vallée de
l'Innaouen (Sidi Abdallah, au niveau de la basse- plaine de la
rivière) ; témoignent que les dernières éruptions datent de la
fin des temps quaternaires (Pléistocène) et sont contemporaines
des hommes préhistoriques.
On a vu, à propos du Permien, du Trias, du Lias inférieur,
que des projections et des coulées diabasiques ont laissé des tra
ces importantes à travers le Maroc. Les « ophites »,
si souvent
mêlées aux pointements de Trias dans toute la Berbérie, révè
lent l'extraordinaire ubiquité de ces épanchements de vulca
nites. Il n'y a pas d'exemple de nouveaux phénomènes du mê
me ordre pendant le reste des temps secondaires —
être au Crétacé moyen, dans la Haute Moulouya —
et
sauf, peut-
jusqu'au
Nummulitique supérieur (Dellysien). A compter de cette épo
que, les manifestations d'activité se sont poursuivies jusqu'à
la fin du Quaternaire ancien, avec des alternatives de repos et
de recrudescence.
La série complète des vulcanites récentes est représentée :
Liparites, Trachytes, Andésites, Dolérites et Basaltes —
à l'ex
clusion peut-être des termes extrêmes que nous avons énumé-
rés dans le tableau général (Phonolites, Picrites). Rappelons à
ce propos que le Sahara lui-même, dans son massif central, a
été le théâtre d'éruptions importantes et qu'on y distingue des
Basaltes de plateaux et des Basaltes de vallées,
L'étude systématique des roches tertiaires est à peine com
mencée. Nous donnons ci-dessous un tableau provisoire. On
relève la persistance de quelques types de plutonites (abyssi-
ques ou hypoabyssiques) , les unes et les autres « intrusives »
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