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RAPPORT - SFRMS

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— 102 —évolutions. Le recueil des informations est fait par auto-questionnaire totalementanonyme portant sur les consommations de produits psychoactifs. Lesmédicaments psychotropes sont explorés par des questions sur les « médicamentspour les nerfs, pour dormir ». La 1 ere enquête ESPAD a été menée en 2000 sur14 553 adolescents métropolitains, les enquêtes suivantes ont porté sur deseffectifs comparables (2001 n= 15 582 adolescents ; 2002, n= 16 552 ; 2003,n=15 664) 58-62 .À 17 ans, l’usage au cours de la vie de médicaments « pour les nerfs, pourdormir » est près de trois fois plus important chez les filles que chez les garçons(Tableau 26). La première prise de psychotropes se situe en moyenne à 15 anspour les filles et à 14,6 ans pour les garçons. La proportion de consommateurs demédicaments psychotropes augmente avec l’âge chez les filles, entre 14 et 18 ansalors qu’elle est stable chez les garçons. Parmi les jeunes ayant consommé cesproduits au cours de l’année, 40 % déclarent 1 ou 2 prises et 30 % plus de10 prises. Si l’âge, le sexe et l’existence d’un redoublement sont pris en comptedans les analyses, le fait de ne plus être scolarisé n’a pas d’influence sur laconsommation de médicaments, ni au cours de la vie, ni au cours de l’année.Tableau 26. Fréquence de l’expérimentation et de l’usage récent de médicamentspsychotropes chez les jeunes à la fin de l’adolescence (Source : ESCAPAD 2000)Filles de 17 ans Garçons de 17 ans Garçons de 18 ans Garçons de 19 ansUsage/vie 29,0 % 10,6 % 12,7 % 13,6 %Usage/année 23,6 % 7,5 % 8,6 % 9,1 %Usage/mois 12,6 % 3,9 % 4,6 % 5,6 %L’enquête ESCAPAD 2003 confirme ces tendances (Tableau 27), etmontre une progression de la fréquence d’usage chez les adolescents de 17 ans(19,8 % en 2000 vs. 24,7 % en 2003). Cette enquête apporte des précisions sur laprise régulière de psychotropes : une consommation depuis au moins six mois demédicaments « pour un problème de santé psychologique » est rapportée par3,2 % des adolescents (5,3 % des filles et 1,3 % des garçons). Le type demédicament est rarement précisé ; ceux cités incluent de plus des spécialitésphytothérapiques (exemple, Euphytose ® ) ou des anticonvulsivants (exemple,Dépakine ® ). Les motifs les plus fréquemment cités sont le stress, les difficultésd’endormissement et la volonté de se soigner. Un médecin est à l’origine de ladernière prise de ces psychotropes dans 49,7 % des cas, un parent dans 28,4 %, lemédicament étant pris en autoprescription dans 17,5 % des cas.

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