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RAPPORT - SFRMS

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— 364 —(ii) Promouvoir une Formation Médicale Continue indépendante et dequalité, en confiant aux universités la coordination et la validation de cetenseignement.(iii) Améliorer la diffusion des recommandations de bonne pratique, quidoit être placée sous la responsabilité de la Haute Autorité de Santé (HAS), aveccréation d’un site unique permettant d’accéder facilement à ces recommandations.La limitation des prescriptions hors indication des psychotropes supposeégalement la mise en place des mesures suivantes :(i) Les dispositions encadrant la promotion des laboratoirespharmaceutiques doivent être appliquées avec rigueur, notamment celles dont latransgression fait l’objet de sanctions par le Comité Economique des Produits deSanté (CEPS).(ii) Les études de suivi permettant d’évaluer le respect des indicationspour les nouvelles molécules mises sur le marché, doivent être généralisées.(iii) L’impact des restrictions imposées par l’assurance maladie à laprescription des benzodiazépines et hypnotiques doit être évalué, notammentconcernant la substitution de ces médicaments par les antidépresseurs ou lesantipsychotiques.Recommandation n° 3. Améliorer la coordination des autoritéssanitaires et des agences existantes.La France est déjà bien (trop ?) dotée en structures et de recommandationstouchant au médicament. En matière de lutte contre les prescriptions inappropriéesde médicaments psychotropes, se pose avant tout un problème de volonté et decoordination politiques. En clair, il n’est pas souhaitable de créer une nouvellestructure (en particulier pas de comité de coordination), mais de mieux délimiterles champs propres de chacune des administrations et agences sanitaires, dans unprogramme cohérent visant à l’optimisation de la régulation des médicamentspsychotropes, de leur prescription et de leur utilisation, notamment quand il y achevauchement des compétences : par exemple, optimiser la coordination desstructures de pharmacovigilance et de pharmacodépendance; assurer la diffusiondes recommandations de bonne pratique via un organisme unique (HAS) commementionné dans la Recommandation n°2 ; harmoniser la communicationinstitutionnelle, notamment sur la distinction entre usage thérapeutique et usageabusif/détourné de médicaments psychotropes.Les politiques publiques et les moyens mis en oeuvre par les organismessanitaires et les agences pour réguler et rationaliser l’usage des médicamentspsychotropes doivent d’abord être évalués avant que de nouvelles mesures etinitiatives ne soient prises. Une priorité est donc de développer et d’organiser lesuivi et l’évaluation de l’impact des mesures actuelles, notamment par des études

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