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RAPPORT - SFRMS

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– 37 –– la connaissance des effets secondaires d’une consommation chronique,notamment chez les personnes âgées.Une attention spécifique doit également être portée au problème particulierde la situation des personnes âgées dans les établissements médico-sociaux. Sur cepoint, il convient d’évaluer les pratiques de prescription en vigueur dans cesétablissements, compte tenu de l’état de santé évolutif des personnes âgées.Le rapport présenté l’année dernière par Mme Cécile Gallez devantl’OPEPS, sur la maladie d’Alzheimer, rappelle à cet égard l’importante prévalencede cette maladie et l’intérêt thérapeutique d’un diagnostic précoce. Laconsommation en psychotropes des personnes âgées doit donc êtresystématiquement surveillée, y compris dans les institutions médico-sociales, afinde ne pas masquer la manifestation des premiers symptômes de la maladie.2. Mieux associer la délivrance de psychotropes et la prise encharge psychologiqueLa consommation de médicaments psychotropes peut être considéréecomme un indicateur de souffrance psychique, même quand elle est inappropriéeau regard des recommandations de bonnes pratiques. Des alternativesthérapeutiques sont disponibles pour réduire cette souffrance, mais elles ne sontpas suffisamment utilisées.Ainsi, le recours à une psychothérapie permettrait à certains patientsd’éviter la prescription d’antidépresseurs. C’est pourquoi, certains expertspréconisent que les psychothérapies puissent être prescrites par les médecinsgénéralistes, car ils en connaissent les indications et les limites.Votre rapporteure estime que, lors du renouvellement d’une prescriptionde psychotropes, la question devrait être systématiquement posée de la pertinenced’une consultation concomitante chez un psychothérapeute, afin d’éviter le risqued’installer un traitement chronique.Toutefois, les psychiatres étant les spécialistes de la santé mentale et ceuxqui pratiquent les psychothérapies dans les meilleures conditions deremboursement, on ne peut recommander une extension des prises en charge parpsychothérapie sans aborder la question des moyens, et notamment celle de l’offrepsychothérapeutique, étant donné la saturation du réseau des psychiatres enFrance.

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