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RAPPORT - SFRMS

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— 76 —de 0 à 5 ans ayant eu au moins un remboursement de psychotropes pendantl’année 2002 ont été identifiés. Une enquête postale, avec envoi d’unquestionnaire postal aux parents et aux prescripteurs, a été réalisée sur unéchantillon aléatoire de 1000 enfants usagers âgés de 2 à 5 ans, et sur un nombreégal de sujets témoins (sans remboursement de psychotropes en 2002) de mêmeâge que les non-usagers. La prévalence d’usage des psychotropes chez les enfantsde 0 à 5 ans était de 3,2 %, plus élevée chez les garçons (3,5 %) que chez les filles(2,7 %). Cette prévalence varie avec l’âge (2,3 % chez les enfants âgés d’un an oumoins ; 4,6 % chez les enfants de 2 ans : 4,0 % chez les enfants de 3 ans ; 3,6 %chez les enfants de 4 ans ; 1,2 % chez les enfants de 5 ans). Les psychotropes lesplus souvent délivrés sont l’Atarax ® (1,5 %), le Valium ® (0,8 %) et le Nopron ®(0,7 %). Si ces 3 psychotropes sont exclus, la prévalence d’usage diminue de3,2 % à 0,5 %. Pour 75 % des usagers, une seule délivrance a été identifiée dans labase de données en 2002. Les psychotropes étaient prescrits dans trois quarts descas par des généralistes (76,7 %), par des pédiatres dans 20 % des cas, moins de1 % des prescriptions étant faites par des psychiatres, les neurologues ou lesneuropsychiatres. Les enfants usagers de psychotropes avaient plus deconsultations médicales, et plus de remboursements de médicaments nonpsychotropesque les non-usagers. Les indications rapportées par les prescripteurs(taux de participation : 41,2 %) sont indiquées dans le Tableau 11 ; les troubles dusommeil représentaient l’indication la plus fréquente, dans 84,8 % des cas aucundiagnostic psychiatrique spécifique n’était rapporté. Les prescriptionscorrespondaient à une décision du médecin dans 63,7 % des cas et à une demandeinsistante des parents dans 35,3 % des cas. Les principales informations fourniespar les parents (taux de participation 21,8 %) sont que 91,1 % d’entre euxrapportent l’utilisation depuis la naissance d’au moins un médicament pour calmerou aider à dormir l’enfant, et que 60 % des enfants usagers utilisent l’homéopathiequotidiennement pour les aider à dormir.Tableau 11. Indications des prescriptions de psychotropes à partir des questionnairesenvoyés aux médecins prescripteurs d’après Levy et al 32n %Motivations psychologiques ou psychiatriques 1Troubles du sommeil 158 38,4Troubles du comportement 87 21,1Anxiété 57 13,8Enurésie 6 1,5Dépression 3 0,7Autres 7 1,7Autres motivationsAllergies, prurit 132 32Convulsion hyperthermique 65 15,8Toux 4 1,0Epilepsie 3 0,7Autres 3 0,71. Plusieurs motivations pouvaient être indiquéesNous rapportons les résultats d’une étude qui ne répond pas strictementaux critères d’inclusion que nous avons précédemment définis, car elle porte surdes enfants et des adolescents hospitalisés ou consultants dans un service de

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