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RAPPORT - SFRMS

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— 345 —Tableau 116. Récapitulatif des caractéristiques de consommation selon les familles deproduitsProfil Consommateurs Benzodiazépines BZD apparentées Autres anxiolytiques Antidépresseurs Neuroleptiqueset hypnotiquesAnnée 2003 2004 2003 2004 2003 2004 2003 2004 2003 2004% prise quotidienne 78 79 90 89 91 87 98 98 90 88% dose > AMM 29 26 27 27 14 10 5 5 3 3% augmentation depuis 6 mois 21 23 12 11 16 14 16 16 16 20% souffrance à l’arrêt 52 53 33 34 31 32 20 27 24 26% consommation > 1 an 64 62 47 44 37 34 31 35 39 36% obtention illégale 24 25 7 4 7 4 2 2 2 3% prise concomitante alcool 30 35 17 23 13 22 17 23 19 19% abus/dépendance 61 60 24 25 25 25 10 12 13 10% effet positif 57 62 46 54 39 45 30 41 35 42c) CommentairesL’intérêt de cette enquête est, du fait de la spécificité de la populationinvestiguée, d’obtenir un « effet loupe » sur les médicaments psychotropespouvant donner lieu à détournement, abus ou dépendance. La famille desbenzodiazépines représente la majorité des signalements dans les enquêtesOPPIDUM, le flunitrazépam étant la molécule qui présente les pourcentages lesplus élevés selon les différents indicateurs de détournement et d’abus. De plus,l’enquête confirme les signaux retrouvés par d’autres outils des CEIPs sur ledétournement du clonazépam (cf. chapitre suivant) en mettant en évidence uneaugmentation progressive des signalements et des données de son détournement(qui se rapprochent du clorazépate dipotassique). Après la famille desbenzodiazépines, les apparentées (zopiclone et zolpidem) et le méprobamateprésentent quelques signalements de détournement et d’abus. Enfin, lesindicateurs montrent la rareté des détournements d’antidépresseurs oud’antipsychotiques, à l’exception du Stablon ® .La première limite de cette étude est qu’elle porte sur la population trèsspécifique des sujets présentant un trouble lié à l’usage de substances et suivisdans des structures spécialisées ; les résultats ne sont donc nullementgénéralisables à la population générale, ni même à celle de la population des sujetsprésentant un trouble de ce type 19 . De plus, l’item « suspicion ou certitude depharmacodépendance » suppose une réponse subjective de l’enquêteur bien quecelle si soit en générale bien corrélée avec les autres signes de détournementd’usage des médicaments 19 . Enfin, le recueil des données se faisant sur fichestotalement anonymes, certains patients peuvent être enregistrés plusieurs fois,même si cette éventualité doit être rare 18 .

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