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RAPPORT - SFRMS

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— 232 —l’absence de trouble) concerne un nombre relativement limité de sujets. Toutefois,l’inadéquation est caractérisée quand on examine les prescriptions trouble partrouble. En particulier, l’usage de benzodiazépines n’est pas recommandé dans laphobie sociale ou le trouble panique, même en association avec lesantidépresseurs, car ces traitements peuvent entraîner une pérennisation dessymptômes, le risque de survenue d’une dépendance étant particulièrement élevédans ces troubles.6. Troubles du sommeil et usage des psychotropes chez les sujetsâgésLa méthode de cette étude conduite dans 4 pays européens par Ohayon etcollaborateurs 13 a déjà été présentée (Question 1). Les données recueillies dansl’échantillon français ont été utilisées pour explorer les relations entre habitudesde sommeil et usage de psychotropes chez les personnes âgées 14 . Les sujets âgésinclus dans cette étude n’étaient pas institutionnalisés, et étaient aptes à participerà un entretien téléphonique. Les plaintes concernant la qualité du sommeilaugmentent avec l’âge, avec un temps de sommeil plus court, un délaid’endormissement plus long, et plus d’éveils nocturnes, avec toutefois égalementune augmentation du temps passé au lit ou la pratique de la sieste. Inversement,parmi les sujets se plaignant de leur sommeil, la fréquence des diagnosticsd’insomnie primaire ou de troubles du sommeil liés à un trouble psychiatrique(critères DSM IV) décroît avec l’âge (30,6 % des sujets entre 45 et 64 ans ; 23,3 %entre 65 et 74 ans ; 14 % à 75 ans et plus). En d’autres termes, les personnes âgéesont une plainte par rapport à la qualité de leur sommeil, mais celle ci ne s’intègrele plus souvent pas dans le cadre d’un diagnostic de trouble. Un quart (22 %) dessujets âgés de 65 à 74 ans, et un tiers (32 %) de ceux âgés de 75 ans et plus,répondaient positivement à la question « prenez vous actuellement un médicamentpour vous aider à dormir ? ». L’usage de ce traitement en l’absence de plaintesconcernant le sommeil augmente avec l’âge (9,2 % des sujets entre 45 et 64 ans ;19,5 % entre 65 et 74 ans ; 25,6% à 75 ans et plus).Les limites de cette étude ont déjà été évoquées, notamment pour laquestion explorée ici, la méthode de recueil d’informations par téléphone surl’usage de psychotropes, avec absence de possibilité de contrôle sur desordonnances ou dans les armoires à pharmacie. Son intérêt est de montrer lafréquente absence de concordance chez les personnes âgées entre plainte liée ausommeil et diagnostic de troubles du sommeil d’une part, et entre traitementhypnotique et diagnostic de trouble du sommeil de l’autre.7. Adéquation à l’autorisation de mise sur le marché desinstaurations de traitement par des inhibiteurs spécifiques durecaptage de sérotonineCette étude réalisée en Basse-Normandie avait pour objectif d’évaluerl’adéquation des instaurations de traitement ambulatoire par ISRS aux indicationsde l’AMM 15 . La population source correspondait aux bénéficiaires du régime

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