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RAPPORT - SFRMS

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– 38 –3. Informer les prescripteurs sur les syndromes de sevrage et lesformer aux protocoles existants.Comme on l’a vu, en termes de santé publique, les besoins de lapopulation concernent essentiellement la prévention et la prise en charge dessyndromes de sevrage, en particulier pour les benzodiazépines.Il est donc essentiel que les prescripteurs et les usagers soient mieuxinformés de l’existence des phénomènes liés à l’arrêt d’un traitement, afin d’éviterdes erreurs de diagnostic et la prolongation injustifiée des prescriptions.Dans les situations où l’usage est prolongé, l’arrêt du traitement doitabsolument faire l’objet d’un accompagnement médical, à la nécessité duquel lesprescripteurs doivent être sensibilisés.4. Assurer l’éducation du public sur les règles d’emploi desmédicaments psychotropesL’usage rationnel des médicaments psychotropes en France imposeégalement que le public soit informé de manière appropriée sur les traitementsainsi que sur les règles d’hygiène de vie qui permettraient d’éviter laconsommation de psychotropes.a) Promouvoir les règles d’hygiène de vieIl est souhaitable que les campagnes d’information rappellent des règlesd’hygiène de vie qui ne sont plus assez connues parmi le grand public. Parexemple, certaines personnes en viennent à prendre des psychotropes pour trouverle sommeil sans avoir pensé à abandonner leur habitude de boire du café aprèsdix-sept heures, alors que le métabolisme de la caféine varie avec l’âge.Aucune campagne d’information nationale n’avait été menée jusqu’àprésent sur le thème de la santé mentale ou celui des psychotropes. L’Institutnational de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) et la Directiongénérale de la santé (DGS) préparent, dans le cadre du plan santé mentale, unecampagne centrée sur les différents troubles dépressifs (épisode dépressif majeuret trouble bipolaire) et leurs possibilités de traitement. Ce choix paraîtparticulièrement judicieux au regard des résultats de l’étude faisant apparaître ledéfaut de traitement chez un grand nombre de personnes souffrant de dépression.Votre rapporteure ne peut que se féliciter de cette initiative etrecommande que cet effort d’information sur la santé mentale soit poursuivi.

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