13.07.2015 Views

RAPPORT - SFRMS

RAPPORT - SFRMS

RAPPORT - SFRMS

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

– 43 –TRAVAUX DE L’OFFICEL’office s’est réuni, le mercredi 21 juin 2006, au Sénat, sous la présidencede M. Nicolas About, sénateur, président, pour examiner le rapport deMme Maryvonne Briot, députée, sur le bon usage des médicamentspsychotropes.Un débat a suivi l’exposé de Mme Maryvonne Briot, rapporteure.M. Nicolas About, sénateur, président, a remercié la rapporteure etregretté que les prescriptions ne respectent pas davantage les recommandations debonnes pratiques, en particulier sur les durées de traitement.Mme Maryvonne Briot, députée, rapporteure, ayant indiqué que, selonl’étude scientifique, le nombre de prescriptions effectuées par les médecinsgénéralistes augmente à mesure qu’ils avancent en âge, M. Nicolas About,sénateur, président, a estimé que ce phénomène est peut-être lié à la croissancede la clientèle qui réduit leur disponibilité et leur temps d’écoute.M. Jean-Michel Dubernard, député, premier vice-président, a félicitéMme Maryvonne Briot, députée, rapporteure, pour son rapport, qui soulignebien les enjeux de santé publique attachés au bon usage des médicamentspsychotropes. Il a indiqué qu’il fallait vérifier si l’Université n’avait pas déjà unrôle dans la validation des enseignements de formation médicale continue et aconfirmé que le besoin d’approfondir les connaissances en psychiatrie au stade dela formation initiale ne se limite pas aux étudiants en médecine et concerned’autres professions de santé, telles que les infirmières et les sages-femmes.M. Jean-François Picheral, sénateur, a demandé si les pratiques deprescription des médecins psychiatres sont différentes de celles des médecinsgénéralistes pour ce qui est des durées de traitement.Mme Maryvonne Briot, députée, rapporteure, a indiqué que pour lespsychiatres, la conduite de psychothérapies impliquant de nombreuses séances surune longue période, elle permet de se constituer une clientèle régulière et qu’en cequi concerne les prescriptions, on peut penser que la meilleure capacitédiagnostique des médecins psychiatres favorise un traitement approprié.M. Jean-François Picheral, sénateur, a relevé que les médecinsgénéralistes se heurtent souvent à la réticence des patients à qui ils ont conseillé deconsulter un médecin psychiatre, ceux-ci préférant se voir prescrire desmédicaments psychotropes par leur médecin généraliste, plutôt que de laissercroire qu’ils sont atteints par une maladie mentale en allant consulter unpsychiatre.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!