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RAPPORT - SFRMS

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— 92 —Les durées moyennes de prescription (Tableau 23) les plus longues sontretrouvées pour les anxiolytiques benzodiazépiniques (45 jours) et pour lesantidépresseurs (42 jours) en prescriptions isolées. A noter que la durée n’est pasindiquée dans 35 % des cas. Sur les cas renseignés, les généralistes prescrivent surune durée significativement plus longue que les psychiatres (39,4 j vs. 32,8 j) maisplus courte que les "autres spécialistes" (56,4 j).Tableau 23. Durée de prescription dans l’enquête CANAM 1996Moyenne (j) Ecart-type Minimum (j) Maximum (j)1.Anxiolytiques bzdz (n=578) 44,83 29,13 2 2402. Antidépresseurs (n=216) 42,26 28,65 5 1803. Neuroleptiques (n=66) 32,08 16,59 5 1204. Anxiolytiques non bzdz (n=77) 35,90 25,39 3 1805. Hypnotiques bzd(n=317) 39,23 23,35 7 1806. Hypnotiques non bzdz (n=68) 35,88 22,81 5 1807. 1 + 2 (n=190 1 ) 38,07 23,52 10 1808. 1 + 6 (n=21 1 ) 44,19 37,11 28 1809. 2 + 3 (n=15 1 ) 32 16,32 15 9010. Autres associations (n=367 1 ) 36,36 21,02 3 180Pour l'échantillon total (n=1914 1 ) 40,10 25,73 2 2401. BenzodiazépiniqueUne étude subsidiaire a été conduite sur les prescriptions comportant unantidépresseur (28,8 % des prescriptions). Les résultats principaux montrent queces prescriptions sont plus fréquentes chez les sujets les plus jeunes :4 prescriptions sur 10 concernent un patient de moins de 50 ans contenant unantidépresseur. Même si dans 83,7 % des cas ces prescriptions sont faites par lesgénéralistes, le recours au psychiatre est plus important en cas de prescription d’unantidépresseur (9,5 % des ordonnances avec antidépresseurs vs. 1,8 % desordonnances sans). Les ordonnances avec antidépresseurs incluent plus souventplusieurs psychotropes que celles sans (64 % vs. 16 %). En 1996, 4 spécialitésreprésentaient 66,5 % des prescriptions d’antidépresseurs (Prozac ® : 33 % ;Athymil ® : 12,9 % ; Anafranil ® : 11,5% ; Deroxat ® : 9,0 %) et les ISRSreprésentaient 46 % du marché des antidépresseurs.Seconde phase : contexte clinique à l’origine des prescriptionsCette phase de l’enquête CANAM a porté sur le contexte clinique àl'origine de la prescription à partir d'un échantillon de prescripteurs, sélectionnéspar tri aléatoire, correspondant à 738 prescriptions. Un questionnaire leur a étéadressé. Le taux de réponse était de 61 %. Les répondeurs différaient des nonrépondeurspar une clientèle plus âgée, avec plus de patients ayant une affectionde longue durée psychiatrique, et une durée plus longue de prescription despsychotropes. En d’autres termes, il existait un biais de réponse favorisant laparticipation de prescripteurs avec une sur-représentation d’usagers (au longcours) de psychotropes dans leur clientèle.Seuls seront détaillées ici les résultats apportant des informationscomplémentaires par rapport à ceux de la phase 1. Dans plus de la moitié des cas(52,5 %), la prescription correspondait à un renouvellement (avec une posologie

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