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RAPPORT - SFRMS

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— 75 —psychotrope était défini comme un médicament agissant sur le système nerveuxcentral, et un consommateur comme un enfant prenant un médicament de ce type,prescrit ou non, sans considérer de périodicité. Plus d’un enfant sur 10 (12,1 %)était consommateur de psychotropes largement définis. Les médicamentsconsommés sont présentés dans le Tableau 10.Tableau 10. Consommation de médicaments psychotropes chez les enfants de six ans duBas-Rhin, 1990Spécialité consommée Nombred’enfantsProportion d’enfantsconsommateurs (%)Nombre deparentsNOPRON ® 508 4,5 6THERALENE ® 126 1,1 8ALGOTROPYL ® 709 6,3PHENERGAN ® 49 0,4 8CALCIBRONAT ® 26 0,2 31MAGNESIUM 56 0,5 195UPSA ® 26 0,2 188VALIUM ® 45 0,4 54TEMESTA ® 2 218LEXOMIL ® 282LYSANXIA ® 1 60TRANXENE ® 1 132HALCION ® 54ROHYPNOL ® 32MOGADON ® 1 22SERESTA ® 31EQUANIL ® 15À noter que la définition large de psychotropes incluait les antalgiques etantipyrétiques, de ce fait le contexte de consommation le plus fréquent (45 %) estl’épisode fébrile. La prise quotidienne de médicaments concerne 14,8 % desenfants consommateurs (soit 2 % de la population étudiée). Indépendamment de lafréquence de prise, plus de la moitié des enfants consommateurs utilisaient unmédicament psychotrope depuis plus d’un an. Environ 35 % des enfants avaientdébuté leur prise à l’âge d’un an. Cette prise médicamenteuse est souventinterrompue pour reprendre à une autre période de l’enfance. Dans 95 % des cas,le médicament était obtenu par une prescription médicale, les autres situationsétant sur conseil du pharmacien (1,4 %), sur l’initiative des parents (2,4 %), du faitd’une publicité (0,1 %) ou par des relations (1,3 %). Le statut professionnel de lamère est associé à l’usage de psychotropes, avec une discrète augmentation dunombre d’enfants consommateurs (13,2 %) chez les enfants de mères quitravaillent par rapport aux enfants de mères au foyer (8,4 %). Les limites de cetteétude sont liées à la méthode de recueil des informations sur l’usage depsychotropes, faisant exclusivement appel à la mémoire des parents, le caractèrerétrospectif et l’absence de validation par une autre source pouvant exposer à desbiais de mémorisation. Bien qu’elle soit relativement ancienne, cette étude a pourintérêt de mettre en exergue la fréquence non négligeable d’exposition auxpsychotropes chez les enfants très jeunes, et de montrer que cette expositiondébute très précocement.Une étude récente a été conduite sur l’usage de psychotropes chez lesenfants à partir des données de la CNAM-TS d’Aquitaine 32 . Tous les enfants âgés

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