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RAPPORT - SFRMS

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— 100 —Tableau 25. Nombre de prescriptions d’antidépresseurs dans la dépression et part relativedes principales classes d’antidépresseurs en 1997.France Royaume-Uni AllemagneNombre de prescriptions d’antidépresseurs dans la 8 964 7 868 3 461dépression (en milliers)Part relative des 10 premiers antidépresseurs 87,2 % 81,8 % 51,9 %prescrits dans la dépression dont :- Inhibiteurs non sélectifs du recaptage des15,5 % 35,6 % 35,0 %monoamines (dont les imipraminiques)- Inhibiteurs sélectifs du recaptage de sérotonine 54,1 % 46,3 % -(ISRS)- Inhibiteurs de la monoamine oxydase - - 0,18 %-Autres antidépresseurs (miansérine, tianeptine, 17,6 % - -viloxazine..)-Phytothérapie - - 15 %La part relative des dix premiers antidépresseurs était plus faible enAllemagne qu’en France et au Royaume-Uni. Les médecins généralistesallemands se distinguaient des médecins des deux autres pays par la prescriptionde phytothérapie (incluant le millepertuis) et par l’absence de prescription d’ISRS.L’interprétation de ces résultats doit prendre en compte plusieurs limites,les plus importantes étant liées à l’absence de représentativité des médecinsparticipants aux panels de la société IMS, et au fait que les diagnostics dedépression étaient, dans deux des pays, ceux posés par les médecins et nereposaient pas sur des critères diagnostiques standardisés. Seule la prescriptiond’antidépresseurs dans l’indication dépression a été étudiée, cette étude ne permetdonc de connaître l’utilisation des antidépresseurs en dehors de cette pathologie.L’écart entre la France et le Royaume-Uni est ainsi relativement modéré, avec unprofil de prescription globalement similaire pour tous les paramètres étudiés, quidiffère nettement de celui de l’Allemagne.E. AUTRES SOURCES DE DONNÉES ISSUES DES ORGANISMES PUBLICS1. IRDES (Institut de Recherche et Documentation en Économie dela Santé)Une enquête, maintenant assez ancienne, a été réalisée en 1991 par leCREDES (Centre de Recherche, d’Etude et de Documentation en Economie de laSanté) devenu IRDES (Institut de Recherche et Documentation en Economie de laSanté), en collaboration avec l’INSEE 54 . Sur les 21 600 personnes de 20 ans etplus participant à l’enquête, 11,3 % consommaient des psychotropes au moins unefois par semaine depuis au moins 6 mois, cette fréquence étant de 7,3 % pour lesanxiolytiques, 3,6 % pour les hypnotiques, 2,0 % pour les antidépresseurs, 0,7 %pour les neuroleptiques et 0,2 % pour les psychostimulants. Plus de la moitié(57 %) des consommateurs réguliers prenaient leur traitement depuis au moins5 ans (soit 6,4 % de l’échantillon), et un tiers depuis 10 ans. La part despsychotropes dans l’ensemble de la consommation pharmaceutique représentait7,6 % des acquisitions de produits pharmaceutiques des adultes.

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