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RAPPORT - SFRMS

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— 72 —était positive, étaient alors recueillis les motifs d’utilisation, le nom de laspécialité, la posologie quotidienne, la fréquence des prises, l’ancienneté deconsommation, l’origine des prescriptions et l’observance des recommandationsde la prescription pour chaque médicament déclaré.Un tiers des sujets (33 %) déclaraient consommer ou avoir consommé aucours des 6 derniers mois au moins un psychotrope, la plupart (29 %) faisanttoujours usage de ce produit au moment de l’évaluation. Les types depsychotropes utilisés sont décrits dans le Tableau 9. On retrouvait là encore unesurprésentation féminine (71,3 % des consommateurs actuels et 77,8 % desconsommateurs passés). Le motif d’usage le plus souvent mentionné était l’aide àl’endormissement pour 64,7 % des consommateurs actuels et 50 % desconsommateurs passés.Tableau 9. Psychotropes consommés au cours des 6 derniers mois dans la cohorte EVAHommes (N= 524) Femmes (N=741)% %Au moins un psychotrope 22,1 40,6Benzodiazépines 16,4 33,1Anxiolytiques 11,8 27,1Hypnotiques 5,3 9,0Hypnotiques/anxiolytiques autres que benzodiazépines 2,9 4,7Antidépresseurs 2,9 6,5Imipraminiques 0,6 2,6ISRS 1 0,6 2,2IMAO 2 0,4 0,1Autres 1,5 1,8Neuroleptiques 1,5 1,2Autres psychotropes 1,9 3,11. Inhibiteurs Sélectifs de la Recaptage de la Sérotonine2. Inhibiteurs de la MonoAmine OxydaseDes analyses plus détaillées ont été effectuées concernant les modalitésd’usage des benzodiazépines, qui étaient les produits les plus consommés danscette population. Dans la quasi-totalité des cas (99 % chez les femmes et 95 %chez les hommes), ces médicaments ont fait l’objet d’une prescription médicale, leplus souvent par un généraliste (86,8 % des femmes et 80,9 % des hommes). Lesposologies étaient modérées, par exemple plus de 70 % de femmes et d’hommesprenaient du Lexomil ® à une posologie inférieure ou égale à celle recommandéechez le sujet âgé (3 mg/j). Plus des deux tiers des femmes et trois quarts deshommes consommaient quotidiennement ces produits, le plus souvent depuis aumoins deux ans (80,4 % des femmes et 67,5 % des hommes). La plupart des sujetsdéclaraient avoir respecté la prescription médicale (66,5 % des femmes et 69,6 %des hommes), et si ce n’était pas le cas, le non-respect allait essentiellement dansle sens d’une diminution des doses et de la durée du traitement, etexceptionnellement (moins de 5 % des cas de non-respect) dans l’autre direction.Cette deuxième étude réalisée à partir des données de la cohorte EVApermet de préciser deux points importants : le fait que les sujets âgés usagersd’anxiolytiques ont un usage chronique de ces produits, mais surtout que cet usagerégulier ne s’associe que très exceptionnellement à une surconsommation par

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