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RAPPORT - SFRMS

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– 17 –I.- LE NIVEAU ÉLEVÉ DE LA CONSOMMATION FRANÇAISE DESPSYCHOTROPES EST UN SUJET D’INQUIÉTUDE.A. LE RECOURS AUX MEDICAMENTS PSYCHOTROPES S’EST BANALISÉ1. La population française recourt plus facilement auxpsychotropes que celles des autres pays européens, et laconsommation croît avec l’âgeLa synthèse des résultats des enquêtes épidémiologiques sur laconsommation de médicaments psychotropes fait apparaître qu’un français surquatre a consommé au moins un médicament psychotrope au cours des douzederniers mois et qu’un Français sur trois en a déjà consommé au cours de sa vie.Le premier constat tiré des études pharmaco-épidémiologiques relatives auxpsychotropes est donc celui d’une banalisation du recours à ces médicaments ausein de la population française.Les comparaisons européennes permettent de mieux saisir lesparticularités de la consommation française et montrent que la part de lapopulation ayant pris un psychotrope au cours des douze derniers mois est deuxfois supérieure à la moyenne des pays européens limitrophes à la France.Toutefois, si l’on associe fréquence (régularité) de consommation et durée deprise, le constat est plus nuancé et fait apparaître une durée moyenne deconsommation plus réduite en France que dans ces autres pays.Le recours aux médicaments psychotropes se traduit de manièredifférenciée au sein de la population.Les études épidémiologiques font apparaître de façon assez constante unrapport entre les hommes et les femmes, de un à deux, que l’on observe à tous lesâges de la vie, dès l’adolescence.On note également un recours massif aux médicaments psychotropesparmi les tranches d’âge les plus élevées. Après 60 ans, la moitié des femmes etun tiers des hommes ont pris au moins un psychotrope dans l'année.Enfin, encore plus inquiétant est le phénomène, certes marginal et pour lemoment assez mal caractérisé, que l’étude d’une caisse régionale d’assurancemaladie a relevé, de l’administration de ces médicaments aux âges les plusprécoces de la vie, parfois même dès la première année.

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