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RAPPORT - SFRMS

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— 259 —Figure 25. Nouveaux pictogrammes représentant les trois niveaux de risque desmédicaments pour la conduite.Actuellement, 60 % des médicaments comportant le pictogramme uniqueprécédemment utilisé ont été classés selon cette nouvelle gradation, avec 15 % desmédicaments classés en niveau 3. Concernant les psychotropes, 21 neuroleptiquesont été classés en niveau 2 (formes orales) et 10 en niveau 3 (formes injectables).Il est souligné que les effets secondaires des neuroleptiques (sédation, troubles dela vision, du comportement…), mais aussi les effets liés à l’arrêt ou la réductiondes doses, peuvent entraîner une altération des performances. Les effets desanxiolytiques sur la conduite (diminution des capacités à répondre à des situationsd'urgence, augmentation des temps de réaction aux stimuli visuels et auditifs, unealtération de la coordination et du contrôle des mouvements, ou une réduction dela capacité à suivre une cible mobile) ont conduit au classement de la plupart deces anxiolytiques en niveau 2 (n=13), trois étant classés en niveau 1 et six autresen niveau 3 (Tableau 94). Il est souligné que les benzodiazépines pouvant induiredes comportements à risque en raison de la survenue d’effets paradoxaux tels quela désinhibition, et que l'utilisation des formes injectables ou de doses élevées estincompatible avec la conduite. Concernant les hypnotiques, la conduite devéhicule est formellement déconseillée après la prise, ces molécules ont donc étéessentiellement regroupées dans le niveau 3 (n=17) à l’exception de deuxmolécules dans le niveau 1 et d’une dans le niveau 2. Tous les antidépresseurs ontété placés dans le niveau 2 (n=25) en raison de la somnolence, des troublesvisuels, et troubles du comportement (anxiété, agitation, hallucinations, confusion,accès maniaques, risque suicidaire) qu’ils peuvent provoquer surtout en début detraitement. Enfin, les antiépileptiques sont classés en niveau 2 (sauf le clonazépamen forme injectable) en raison de la sédation, des sensations ébrieuses et desvertiges qu’ils peuvent induire.Ces recommandations s’appliquent à la conduite au sens large (de lavoiture aux rollers) ainsi qu’aux activités nécessitant de l’attention et de laprécision. De plus, il est recommandé aux médecins de noter que le patient a étéinformé des risques (Loi du 4 mars 2002 précisant l’obligation d’informer sur lestraitements et leurs risques) 108 . Cette information est également disponible grâce àla mise à disposition d’un dépliant dans les pharmacies.

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