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RAPPORT - SFRMS

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— 271 —revanche, les recommandations concernant la non-association de plusieursantidépresseurs, ou la prescription en première intention des molécules les plusrécentes, sont globalement respectées.Tableau 99. RMO « Prescription des antidépresseurs »Le traitement médicamenteux d'un patient déprimé, n'est qu'un aspect de sa prise en charge, qui comported'autres mesures thérapeutiques (psychothérapies interpersonnelles, psychothérapies comportementales, ...) etla prise en compte de facteurs sociaux.Sont exclus de ce thème : les troubles paniques avec ou sans agoraphobie, les troubles obsessionnelscompulsifs, l'énurésie de l'enfant, les algies rebelles.1. Il n'y a pas lieu d'associer systématiquement en début de traitement, à un antidépresseur :- un anxiolytique;- ou un hypnotique;- ou un thymo-régulateur;- ou un neuroleptique.Si l'importance de l'anxiété, de l'insomnie, de l'agitation, du risque de levée d'inhibition, justifie unecoprescription, celle-ci doit être brève et rapidement réévaluée.2. Il n'y a pas lieu de prescrire en première intention plus d'un antidépresseur, lors de la mise en route dutraitement d'un état dépressif.3. Il n'y a pas lieu de poursuivre, sans le réévaluer, un traitement antidépresseur plus de 6 mois après l'obtentionde la rémission complète (*) de l'épisode dépressif, sauf en cas d'antécédents d'épisodes dépressifs majeurscaractérisés récurrents et rapprochés.(*) Rémission complète = période durant laquelle est observée une amélioration d'une qualité suffisante pourque le patient soit considéré comme asymptomatique3. NeuroleptiquesDeux conférences de consensus ont porté sur le traitement desschizophrénies (indication principale de ces traitements, tout au moins jusqu’àl’élargissement récent des AMM et l’extension des indications à d’autres troublesdont les troubles bipolaires). La première, réalisée en 1994 par l’ANAES sousl’égide de la FFP (Fédération Française de Psychiatrie) et l’Union Nationale desAmis et Familles de Malades Mentaux (UNAFAM), a concerné les stratégiesthérapeutiques à long terme dans les psychoses schizophréniques. Brièvement, lesprincipales recommandations étaient que le traitement neuroleptique devait être leplus précoce possible, continu et maintenu au long cours sans interruption (aumoins deux ans pour un premier épisode, au moins cinq ans après une phase destabilisation), que les associations de neuroleptiques devaient être évitées, ainsique la co-prescription systématique de correcteurs anticholinergiques. L'évaluationde l’impact de cette conférence de consensus sur les pratiques de prescription 157158a mis en évidence une discrète augmentation de la prescription deneuroleptiques en monothérapie, passant de 51,1 % des traitements avant laconférence (1993) à 56,4 % trois ans après celle-ci (1996). En revanche,contrairement à la recommandation émise, la co-prescription des correcteursanticholinergiques a augmenté, passant de 48,2 % des prescriptions en 1993 à54,3 % en 1996.La deuxième conférence de consensus, également réalisée sous l’égide dela FFP, a porté sur les schizophrénies débutantes 159 . Les recommandationsconcernant les traitements pharmacologiques sont là encore la précocité dutraitement, le choix en première intention d’antipsychotiques de seconde

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