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RAPPORT - SFRMS

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— 233 —général de l’assurance maladie de Basse Normandie, âgés de 18 à 70 ans, pourlesquels un ISRS (fluoxétine, paroxétine, citalopram, sertraline, fluvoxamine)avait été remboursé sur la période du 1 er décembre 2003 au 31 mars 2004 et sansantécédent de traitement antidépresseur, toutes classes confondues, dans les deuxans précédents. L’échantillon a été sélectionné par tirage au sort sur les dixderniers jours de chaque mois. Dans un délai de quatre à six semaines après ladélivrance initiale d’ISRS, les patients ont été convoqués au service médical pourpermettre le recueil d’information par un médecin-conseil, incluant la passationMINI pour établir les diagnostics. L’adéquation à l’AMM a examinée en fonctiondu diagnostic retenu par le médecin enquêteur étaient la dépression caractérisée(tous les ISRS), les troubles obsessionnels compulsifs (fluoxétine, paroxétine,fluvoxamine et sertraline), l’anxiété généralisée (paroxétine), les troubles pnaiquesavec ou sans agoraphobie (paroxétine, citalopram), les phobies sociales(paroxétine) et le traitement d’appoint de la boulimie (fluoxétine).Au total, 292 patients ont été inclus dont 25 non répondants (comparablesaux répondants pour le sexe, l’âge, et la répartition moyenne des moléculesd’ISRS). Parmi les 267 répondants, 170 étaient des femmes (sexe ratio = 0,57) etla moyenne d’âge était de 43,3 ans. Le prescripteur était un médecin généralistedans 88,8 % des cas, un psychiatre dans 6,4 % des cas et un praticien hospitalierde spécialité indéterminée dans 4,9 % des cas. La paroxétine était prescrite dans36,3 % des cas, le citalopram dans 22,5 %, la fluoxétine dans 21 %, la sertralinedans 19,5 % et la fluvoxamine dans 0,7 %. Dans 62,5 % des cas, la prescriptionincluait un ou plusieurs autres psychotropes. Un tiers des patients (32 %, 83 sur259 renseignés) avaient interrompu leur traitement au moment de l’examen par lemédecin enquêteur. Le diagnostic le plus fréquemment retenu par le médecinconseilétait celui de dépression caractérisée, identifié dans plus de la moitié descas (Tableau 85). Dans 22,1 % des cas, aucune pathologie psychiatrique n’étaitmise en évidence par le MINI ; ces patients ayant consulté pour une contrariété,une tristesse aiguë passagère, un deuil, un surmenage ou état de stress aigu. Selonles indications de l’AMM citées ci-dessus, le pourcentage des prescriptions horsAMM était de 33,7 % (n=90). L’adéquation à l’AMM était significativementassociée à un suivi psychothérapeutique spécialisé quel que soit le prescripteurinitial (OR = 6,1, IC 95 % : 2,1-17,6). De même, il existait une associationsignificative entre inadéquation à l’AMM et arrêt prématuré du traitement (OR =3,55, IC 95 % : 2-6,4).

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