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RAPPORT - SFRMS

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— 219 —Tableau 75. Estimation du nombre d’enfants et d’adolescents souffrant d’un troublepsychiatrique en France 8Tranche d’âge (ans)0-2 3-5 6-10 11-14 15-19 TotalPopulation au 2 175 326 2 154 419 3 736 596 3 110 095 3 967 703 15 144 1391° janvier 2000Autisme/TED 1 2 969 5 882 10 201 8 491 10 832 38 374 (0,25 %)TDHA 2 14 296 74 732 62 202 39 677 190 907 (1,26 %)Tr. anxieux 35 740 186 830 155 505 198 385 576 459 (3,81 %)TOC 3 3 432 17 939 39 677 61 048 (0,40 %)Dépression 15 143 34 995 127 218 177 841 (1,17 %)Anorexie 3 571 3 571 (0,02 %)Boulimie 12 218 12 218 (0,08 %)Schizophrénie/120 1 624 19 839 21 583 (0,14 %)Tr. bipolaireTotal 2 969 55 918 290 458 280 756 451 417 1 082 001 (7 %)1. Trouble envahissant développement ; 2. Troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité ; 3. Troubleobsessionnel compulsif6. CommentairesLes études épidémiologiques conduites sur des échantillons représentatifsde la population française montrent qu’une large proportion de sujets présententou ont présenté à un moment de leur vie des symptômes psychiatriques dont lenombre, l’intensité et/ou la durée permettent de poser un diagnostic de troublepsychiatrique selon les critères internationaux. Une étude conduite dans unepopulation de personnes âgées met en exergue la fréquence très élevée de troublesdans cette population.La prévalence des troubles psychiatriques apparaît plus élevée en Franceque dans les autres pays européens, tout en étant bien moindre que celle identifiéeaux USA par exemple. Les instruments d’évaluation diagnostiques utilisés étantsupposés contrôler les variations culturelles de réponse à des questions explorantles symptômes psychiatriques, il n’est donc pas possible d’invoquer ce mécanismecomme seule explication de ces différences de prévalence. A noter cependant queles estimations fournies par les études comparatives entre pays ne prennent pas encompte des facteurs explicatifs potentiels tels que des facteurs socio-économiquescomme le taux de chômage.Quels que soient les mécanismes impliqués, la fréquence plus élevée detroubles psychiatriques en France par rapport aux autres pays européens devraitêtre prise en compte dans l’interprétation des études montrant une« surconsommation » de psychotropes en France par rapport à ces autres pays. Lesdonnées de l’étude ESEMeD montrent toutefois que ce critère est loin de suffirepour expliquer le niveau de consommation. Ainsi, la prévalence des troublespsychiatriques aux Pays-Bas est très proche de celle de la France, alors que saconsommation de psychotropes est une des plus faibles d’Europe.

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