Deutsch (27.2 MB) - Nagra
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Une analyse guantitative par ordinateur, à l'aide du<br />
programme @ GLOBAL, a également été effectuée<br />
sur les roches sédimentaires. Elle a permi d'identifier<br />
les différentes formations rencontrées<br />
indépendamment des carottes. Les principaux<br />
minéraux constituant les roches, tels que le quartz, le<br />
feldspath, la calcite, la dolomite, l'ankérite/sidérite,<br />
l'anhydrite, le mirerai de fer, le charbonltuffite ont<br />
pu être déterminés volumétriquement, ainsi que la<br />
porosité de la roche. Les diagraphies du cristallin se<br />
sont rélévées suffisamment explicites pour décrire<br />
qualitativement les formations traversées. Une description<br />
quantitative s'est heurtée à la reconnaissance<br />
spécifique des divers minéraux se présentant<br />
simultanément et à l'effet perturbateur des matières<br />
migrées et des éléments traces. On est arrivé toutefois<br />
à déterminer de manière suffisamment précise la<br />
lithologie des tronçons forés au tricône, grâce au<br />
programme d'analyse @ LITHO.<br />
A partir des diagraphies de la sonde Dipmeter on est<br />
arrivé à définir l'orientation des joints de stratification<br />
et des plans de diaclase. Dans le cristallin,<br />
l'interprétation de ces mêmes diagraphies s'est avérée<br />
plus difficile, car on ne peut pas forcément<br />
distinguer les diaclases des. cataclasites et des plans<br />
de schistosité.<br />
Les mesures sismiques et gravimétriques dans le<br />
forage ont fourni les données d'étalonnage des diagraphies<br />
soniques et de densité. Elles ont aussi<br />
rendu possible une interprétation fiable des profils<br />
de réflexions sismique et de gravimétrie en surface.<br />
L'interprétation des données géothermiques révèle<br />
une corrélation entre la conductivité thermique et la<br />
vitesse sismique, avec une augmentation importante<br />
de la température dans la zone des inclusions<br />
houillères "caloricludes". Le gradient géothermique<br />
moyen à Weiach se situe entre 41 et 46°C/km.<br />
Hydrogéologie<br />
Au cours des investigations hydrogéologiques du<br />
forage de Weiach, on a testé les niveaux aquifères<br />
des sédiments et du socle cristallin au moyen de tests<br />
hydrauliques divers: essais eJe pompage, essais dits<br />
"de production" (Drill-Stem-Tests = DST), et tests<br />
hydrauliques de caractérisation sur des intervalles<br />
isolés par obturateurs. Ces tests avaient pour but de<br />
défmir les pressions hydrostatiques, les conductivités<br />
hydrauliques (les f!perméabilités lf ) et éventuellement<br />
les coefficients d'emmagasinnement des intervalles<br />
examinés. Ils ont été complétés par une diagraphie<br />
du fluide de forage (conductivité électrique, température<br />
et vitesse d'écoulement) dans le Mu.;<br />
schelkalk et le cristallin, afm de localiser précisément<br />
les niveaux aquifères à l'intérieur des intervalles de<br />
test. Ensuite, on a installé dans le forage un système<br />
à obturateurs multiples pour compléter la série des<br />
tests hydrauliques et observer les pressions hydrostatiques<br />
(respectivement les niveaux piézométriq<br />
ues ) à long terme dans le M uschelkalk<br />
supérieur, le Buntsandstein, deux niveaux du<br />
Permien et trois zones du cristallin. Malheureusement,<br />
ces objectifs n'ont été atteints que<br />
partiellement, car les 4 obturateurs supérieurs du<br />
système ont perdu leur étanchéité après trois mois<br />
d'observation environ.<br />
L'analyse globale des résultats montre que les<br />
calcaires massifs du Malm sont très karstifiés par<br />
endroits. Ils constituent, dans le forage de Weiach,<br />
l'aquifère supérieur majeur. Deux tronçons en particulier<br />
(188.0-202.0 m et 242.9-267.0 m) ont été<br />
testés avec succès par un essai dit "de production"<br />
(DST). Les valeurs de perméabilités s'élèvent à<br />
k = 6x10- s mis et 3x10- 7 m1s respectivement.<br />
Trois autres DST, à la base du Malm, dans le Dogger<br />
et dans le Lias, n'ont pu être interprétés que<br />
semi-quantitativement, car les niveaux aquifères<br />
étaient soit très peu perméables, soit ils étaient<br />
colmatés par une pellicule de boue de forage. Ainsi,<br />
on pense que la perméabilité de la série comportant<br />
la partie inférieure des couches d'Effingen et les<br />
couches à Varians (472.0-487.2 m) est très faible.<br />
Celle des couches argilo-marneuses à Murchisonae<br />
et à Concava, et des argiles à opalines supérieures<br />
(543.0-557.0 m) est d'environ 3x10- 13 mis. Les niveaux<br />
situés entre 692.0 et 706.0 m sont aussi<br />
probablement très peu perméables: il s'agit de la<br />
partie inférieure des argiles à Obtusus, des calcaires<br />
à Arietites, des couches à Schlotheimia et à<br />
Psiloceras, et de la partie supérieure des "Knollenmergel'I<br />
(marnes noduleuses).<br />
L'aquifère dit du Muschelkalk (de la dolomie à<br />
Trigonodus à la dolomie du Groupe des anhydrites,<br />
822.0-896.1 m) a été étudié par un DST, un essai de<br />
pompage et une diagraphie du fluide de forage. Sa<br />
perméabilité moyenne est de k = 1x10- 6 mis. On sait<br />
aussi qu'environ 60 % de l'eau soutirée lors de l'essai<br />
de pompage provient de la partie supérieure de la<br />
dolomie à Trigonodus (825.0-828.5 m). Une deuxième<br />
zone à débit important se situe en dessous de<br />
884.5 m, c'est-à-dire à la base du Hauptmuschelkalk<br />
et dans la dolomie du Groupe de l'anhydrite. Le niveau<br />
piézométrique naturel de l'aquifère du Muschelkalk<br />
se situe à environ 356 m s.m., c'est-à-dire