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Toepassingsmogelijkheden van het elektronisch toezicht in het ...

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SECTION I – TABLES RONDES AVEC QUELQUES ACTEURS<br />

participant I revient sur le po<strong>in</strong>t qu’il ne peut y avoir qu’un mandat d’arrêt exécutoire à la<br />

prison et si la surveillance électronique est envisagée, elle s’<strong>in</strong>scrit [juridiquement] alors<br />

dans le cadre de la mise en liberté sous la conditions de la surveillance électronique :<br />

« même si celle-ci s’exécute à domicile sous une assignation à résidence » 351 . Cette<br />

position est partagée par le participant G.<br />

Pour term<strong>in</strong>er, le participant D rappelle que, comme cela a été mis en évidence plus tôt<br />

lors de cette rencontre, les participants envisagent la mise sous surveillance électronique<br />

pr<strong>in</strong>cipalement comme une mesure alternative à la détention préventive [un moyen<br />

supplémentaire de contrôle dans le cadre des mises en liberté sous conditions, qui sont<br />

actuellement accordées], et ceci quand il y a déjà eu détention préventive et/ou dans<br />

certa<strong>in</strong>es circonstances dans lesquelles il existe des garanties contre les différents risques<br />

(collusion,…). Le participant D conclut qu’il serait donc question d’une mesure qui<br />

<strong>in</strong>terviendrait après un temps de détention préalable contrairement à la mise en liberté<br />

sous conditions, qui peut être ordonnée ab <strong>in</strong>itio et qui est donc une alternative immédiate<br />

à la mise sous mandat d’arrêt : « La surveillance électronique serait une mesure<br />

d’exécution de substitution à la détention préventive en un second temps ».<br />

3.2.4 Concrétisation<br />

Cette thématique veut aborder la question des modèles dans lesquels pourrait s’<strong>in</strong>scrire la<br />

mise sous surveillance électronique, et quels sont ceux que les participants à la table<br />

ronde seraient prêts à envisager. S’agirait-il d’une application stricte sous la forme d’une<br />

détention à domicile (un modèle ‘strict’), ou une application qui autorise l’exercice<br />

d’activités extérieures avec ou sans contrôle technique des déplacements à l’extérieur (cf.<br />

‘modèle traditionnel’, et ‘modèle GPS’) ? La préférence pour un modèle ou l’autre<br />

entraîne des conséquences juridiques qui peuvent être différentes selon le choix du<br />

modèle (cf. la dist<strong>in</strong>ction entre l’encadrement juridique de la détention préventive et celle<br />

de la mise en liberté sous conditions, cf. <strong>in</strong>fra).<br />

Les participants dist<strong>in</strong>guent deux modèles susceptibles d’encadrer la mise sous<br />

surveillance électronique : le modèle strict et le modèle traditionnel. Mais dans la<br />

perspective de cette recherche, seul le modèle strict semble acceptable pour la plus part<br />

d’entre eux.<br />

Le participant A estime que dès qu’il est question d’aménagement de plages horaires de<br />

sorties pour la réalisation d’activités (cf. ‘modèle traditionnel’), il s’agit d’un forme<br />

spécifique de mise en liberté sous conditions : « Cette voie est <strong>in</strong>téressante pour<br />

crédibiliser les libérations sous conditions, mais ce n’est pas un mode d’exécution de la<br />

détention préventive» 352 , et d’ajouter : « vous ne viderez pas la prison d’une seule unité<br />

351 Il reste ici la question de savoir si cette prise de position veut aussi dire que la surveillance électronique<br />

entraîne les mêmes conséquences juridiques que celles actuellement prévues dans le cadre de la mise en<br />

liberté sous conditions (durée de maximum 3 mois, mais renouvelable; pas d’<strong>in</strong>demnisation pour ‘détention<br />

<strong>in</strong>opérante’, ni déduction de la durée de la surveillance électronique sur la pe<strong>in</strong>e de prison f<strong>in</strong>alement<br />

prononcée, …). Voir aussi par. 3.2.7.<br />

352 Voyez aussi l’op<strong>in</strong>ion des participants I et G (par. 3.2.3) pour lesquels il s’agit toujours d’une forme de<br />

mise en liberté sous conditions (même l’exécution à domicile sous une assignation à résidence).<br />

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