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Toepassingsmogelijkheden van het elektronisch toezicht in het ...

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CONCLUSIONS GÉNÉRALES<br />

aspirations des cohabitants concernés. En d’autres termes, le consentement des<br />

cohabitants ne peut pas être déterm<strong>in</strong>ant dans la décision relative à la surveillance<br />

électronique, même s’il est opportun de prendre connaissance du po<strong>in</strong>t de vue des<br />

personnes concernant un éventuel placement du prévenu sous surveillance électronique et,<br />

le cas échéant, d’en tenir compte. A fortiori, dans un système où la liberté de mouvement<br />

du prévenu serait fortement limitée (cf. le modèle ‘assignation à résidence’), l’application<br />

de la surveillance électronique pourrait générer d’importantes tensions au se<strong>in</strong> du ménage<br />

et peser lourdement sur la vie familiale et sociale de ses membres 501 .<br />

* * *<br />

En nous référant aux objectifs – formulés au début de ce texte – qui peuvent être associés<br />

à la surveillance électronique et compte tenu des résultats de notre étude, nous pouvons<br />

dire que la décision éventuelle d’<strong>in</strong>staurer la surveillance électronique dans le cadre de la<br />

détention préventive doit être déf<strong>in</strong>ie comme: une mesure politique requérant un effort<br />

budgétaire supplémentaire (et sans doute important), qui aura vraisemblablement<br />

un impact assez modeste – et certa<strong>in</strong>ement pas substantiel – sur la taille de la<br />

population de prévenus dans nos prisons et qui pose en outre toute une série de<br />

problèmes d’ordre juridique, pratique et organisationnel.<br />

Les questions les plus pert<strong>in</strong>entes qui peuvent être posées concernant les aspects<br />

juridiques et techniques, d’une part, et pratiques et organisationnels, d’autre part, liés à<br />

l’<strong>in</strong>stauration de la surveillance électronique dans le cadre de la détention préventive ont<br />

déjà été exam<strong>in</strong>ées ci-a<strong>van</strong>t et quelques ébauches de solution ont également déjà été<br />

formulées. Certa<strong>in</strong>s autres aspects doivent également retenir notre attention, comme la<br />

nécessité d’offrir un soutien et un accompagnement à la personne mise sous surveillance<br />

en vue du respect des conditions posées 502 , le statut de sécurité sociale de la personne<br />

mise sous surveillance (revenu d’<strong>in</strong>tégration, allocations de chômage, etc.),<br />

501 Dans l’exposé des motifs de la proposition de loi néerlandaise <strong>in</strong>staurant la détention à domicile en tant<br />

que pe<strong>in</strong>e pr<strong>in</strong>cipale, telle qu’elle a été élaborée par le m<strong>in</strong>istre néerlandais de la Justice, Ernst Hirsch<br />

Ball<strong>in</strong>, il est <strong>in</strong>diqué que les cohabitants (majeurs) doivent marquer leur consentement parce que “de<br />

verplichte aanwezigheid thuis <strong>van</strong> de verdachte (...) immers tot de nodige spann<strong>in</strong>gen (kan) leiden.”<br />

(Memorie <strong>van</strong> Toelicht<strong>in</strong>g, p. 3) Cette détention à domicile, qui doit être contrôlée au moyen d’<strong>in</strong>struments<br />

électroniques, est cependant conçue de manière très stricte et est déf<strong>in</strong>ie comme “(...) de verplicht<strong>in</strong>g <strong>van</strong> de<br />

veroordeelde om een <strong>in</strong> <strong>het</strong> vonnis aangegeven plaats gedurende een <strong>in</strong> <strong>het</strong> vonnis vastgesteld aantal dagen<br />

niet te verlaten, waarbij de aanwezigheid <strong>van</strong> de veroordeelde op die plaats gecontroleerd wordt door<br />

middel <strong>van</strong> <strong>elektronisch</strong> <strong>toezicht</strong>.” Dans le cadre de ce système, le condamné dispose de maximum deux<br />

heures libres (“vrije uren”) par jour et est privé de participation à des activités favorisant la ré<strong>in</strong>tégration<br />

[Voorstel <strong>van</strong> wet 4 mei 2007 – Wijzig<strong>in</strong>g <strong>van</strong> <strong>het</strong> wetboek <strong>van</strong> strafrecht en enige andere wetten <strong>in</strong><br />

verband met de <strong>in</strong>voer<strong>in</strong>g <strong>van</strong> de hoofdstraf <strong>van</strong> thuisdetentie, www.justitie.nl (mot-clé ‘thuisdetentie’)].<br />

502 Dans son avis sur la proposition de loi néerlandaise <strong>in</strong>staurant la ‘détention à domicile’, le Raad voor<br />

Strafrechtstoepass<strong>in</strong>g en Jeugdbescherm<strong>in</strong>g a sévèrement critiqué l’absence d’activités axées sur la<br />

ré<strong>in</strong>tégration (formation, travail, etc.) dans ce cadre et a renvoyé à cet égard au modèle belge. (Raad voor<br />

Strafrechtstoepass<strong>in</strong>g en Jeugdbescherm<strong>in</strong>g, Thuisdetentie, Advies d.d. 6 juli 2007, p. 12; www.rsj.nl, motclé<br />

‘thuisdetentie’).<br />

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