12.07.2015 Views

Contributions à l'Etude du Vertex Topologique en Théorie ... - Toubkal

Contributions à l'Etude du Vertex Topologique en Théorie ... - Toubkal

Contributions à l'Etude du Vertex Topologique en Théorie ... - Toubkal

SHOW MORE
SHOW LESS
  • No tags were found...

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Variétés de CY et Géométrie Toriquela compactificatoion des théories des supercordes.L’un des objectifs de cette section est d’exhiber explicitem<strong>en</strong>t la condition de Calabi-Yaudans le cadre de la géométrie torique [114, 115]. Ainsi, après avoir intro<strong>du</strong>it quelques propriétésess<strong>en</strong>tielles, nous étudierons différ<strong>en</strong>tes formulations de la condition de Calabi-Yaupour les variétés toriques. Nous montrons <strong>en</strong> particulier que la variété de Calabi-Yau toriquedoit être non compacte. Nous donnons égalem<strong>en</strong>t une description intuitive de la géométrietorique <strong>en</strong> utilisant le ”quoti<strong>en</strong>t symplectique” [113]. Cette description diffère de laprés<strong>en</strong>tation mathématique habituelle de la géométrie torique, mais permet néanmoins decompr<strong>en</strong>dre les constructions géométriques des variétés toriques, leur sous-variétés lagrangi<strong>en</strong>nesspéciales et leurs réalisations <strong>en</strong> terme des modèles sigma linéaires supersymétriques[116].2.3.1 Variétés toriquesLes variétés toriques peuv<strong>en</strong>t être décrites soit à l’aide de Fans [117]- [118] et descoordonnées homogènes [119], ou être considérées comme des variétés symplectiques, ou<strong>en</strong>core comme une branche de Coulomb de l’espace des états supersymétriques <strong>du</strong> modèlesigma linéaire Jaugé (GLSM : Gauged Linear Sigma Model) [50]- [122].Rappelons tout d’abord la définition d’une variété torique. Pour cela, on considère l’espacecomplexe C m muni d’une action par un tore algébrique (C ∗ ) p , p < m ainsi que le sous<strong>en</strong>semble U ⊂ C m fixé par un sous-groupe de (C ∗ ) p . Le quoti<strong>en</strong>t géométriqueM = Cm \UG(2.30)dont les classes d’équival<strong>en</strong>ce suivantes :(w 1 , ..., w m ) ∼ (λ Q1 aw 1 , ..., λ Qm aw m ) a = 1, ..., m − 3. (2.31)est une variété torique de dim<strong>en</strong>sion trois complexe. De cette définition découle que, lesespaces complexes projectifs CP n sont des variétés toriques. A titre d’exemple le planprojectif CP 2 est une variété torique donnée par,CP 2 = (C 3 \{0})/C ∗ ,où le quoti<strong>en</strong>t est défini par la relation d’équival<strong>en</strong>ce suivante :(x, y, z) ∼ λ(x, y, z), où λ ∈ C ∗ . (2.32)35

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!