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l’introduction du progrès, à favoriser pour ces peuples l’accès à de
plus hauts destins. »
Un tableau fort éloigné du « système injuste et brutal » infligé
« pendant cent trente-deux ans » à l’Algérie, que dénoncera François
Hollande.
Citons encore Jacques Chirac :
« Pacification, mise en valeur des territoires, diffusion de
l’enseignement, fondation d’une médecine moderne, création
d’institutions administratives et juridiques, voilà autant de traces de
cette œuvre incontestable à laquelle la présence française a
contribué […]. Traces matérielles certes, mais aussi apport
intellectuel, spirituel, culturel […]. Aussi, plus de trente ans après le
retour en métropole de ces Français, il convient de rappeler
l’importance et la richesse de l’œuvre que la France a accomplie làbas
et dont elle est fière… »
Le 5 décembre 2002, Jacques Chirac, réélu, présidait, à Paris, quai
e
Branly, dans le VII arrondissement, l’inauguration d’un Mémorial
national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie :
« Quarante ans après la fin de la guerre d’Algérie, après ces
déchirements terribles au terme desquels les pays d’Afrique du
Nord se sont séparés de la France, notre République doit assumer
pleinement son devoir de mémoire. »
En bordure de la Seine : trois colonnes, 5,85 mètres de haut, aux
couleurs de la nation, intégrant des afficheurs électroniques verticaux.
Sur la bleue et la rouge, défilent des noms de militaires. Sur la blanche,
ceux de civils. Au sol sont gravés ces mots :
« À la mémoire des combattants morts pour la France lors de la
guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, et à celle
de tous les membres des forces supplétives, tués après le cessez-lefeu
en Algérie, dont beaucoup n’ont pas été identifiés. »
Sur une plaque :