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Algérie, les oubliés du 19 mars 1962

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1943

Février : Ferhat Abbas publie un « Manifeste du peuple algérien ».

Nommé en septembre 1958 président du Conseil du Gouvernement

provisoire de la République algérienne (GPRA), il en sera écarté, le

26 septembre 1962, par son vice-président, Ahmed Ben Bella,

premier président de la République algérienne démocratique et

populaire, qui sera lui-même renversé le 19 juin 1965, puis

emprisonné par son ministre de la Défense, le colonel Houari

Boumédiène.

1945

8 mai : début des émeutes de Sétif et de Petite-Kabylie.

11 mai : le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, ordonne

à l’armée de rétablir l’ordre. Bilan de cette révolte : 102 morts et 110

blessés chez les Européens ; entre 1 165, chiffre des autorités

françaises de l’époque, et 45 000, chiffre de la propagande

algérienne, chez les Arabes.

1954

er

Nuit du 31 octobre au 1 novembre : Toussaint Rouge. Une trentaine

d’attentats à travers l’Algérie. L’un d’eux va horrifier la population.

Des terroristes assassinent le caïd d’un douar, Hadj Sadok, ancien

capitaine de l’armée française, et un jeune instituteur, Guy Monnerot,

tout juste arrivé de métropole, et blessent grièvement l’épouse de ce

dernier.

er

1 novembre : communiqué de La Voix des Arabes au Caire : « La lutte

grandiose pour la liberté, l’arabisme et l’islam a commencé en

Algérie. »

12 novembre : Pierre Mendès France, président du Conseil, à

l’Assemblée nationale : « Les départements de l’Algérie constituent

une partie de la République française. Ils sont français depuis

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