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« La Nation associe les personnes disparues et les populations
civiles victimes de massacres ou d’exactions commis durant la
guerre d’Algérie et après le 19 mars 1962 en violation des accords
d’Évian, ainsi que les victimes civiles du Maroc et de Tunisie, à
l’hommage rendu aux combattants pour la France morts en Afrique
du Nord. »
Le 23 septembre 2003, un décret instituait le 5 décembre « Journée
nationale d’hommage aux Morts pour la France pendant la guerre
d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie ». Date que
confirmait, le 23 février 2005, une loi « portant reconnaissance de la
Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés » :
Article 1 : « La Nation exprime sa reconnaissance aux femmes et
aux hommes qui ont participé à l’œuvre accomplie par la France
dans les anciens départements d’Algérie, au Maroc, en Tunisie et en
Indochine, ainsi que dans les territoires placés antérieurement sous
la souveraineté française.
Elle reconnaît les souffrances éprouvées et les sacrifices endurés
par les rapatriés, les anciens membres des formations supplétives et
assimilés, les disparus et les victimes civiles et militaires des
événements liés au processus d’indépendance de ces anciens
départements et leur rend, ainsi qu’à leurs familles, solennellement
hommage. »
Article 2 : « La Nation associe les rapatriés d’Afrique du Nord,
les personnes disparues et les populations civiles victimes de
massacres ou d’exactions commis durant la guerre d’Algérie et
après le 19 mars 1962, en violation des accords d’Évian, ainsi que
les victimes civiles des combats de Tunisie et du Maroc, à
l’hommage rendu le 5 décembre aux combattants morts pour la
France en Afrique du Nord. »
Autre moment d’émotion, le 25 novembre 2007, sous la présidence de
Nicolas Sarkozy, qui refusait toute repentance : le secrétaire d’État aux
Anciens combattants, Alain Marleix, inaugurait, à Perpignan, dans le
jardin Mère-Antigo de l’ancien couvent Sainte-Claire de la Passion, un
Mur des disparus :