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Cover Soc. Zekerh. frans-verkle - FOD Sociale Zekerheid

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REVUE BELGE DE SECURITE SOCIALE - 3e TRIMESTRE 2003officiels). Les premiers, s’appuyant sur leurs macroestimations arrivent à des évaluationsélevées et très élevées de la fraude, s’opposent aux seconds qui, à vrai dire,avec des méthodes toujours améliorées et surtout plus exhaustives, ne parviennentpas à retrouver une telle étendue de la fraude dans leurs comptes.En Belgique non plus, cette polémique n’a pas encore été aplanie. Même l’estimationde la tendance du volume du travail au noir ou de la fraude est problématique.Est-elle à la hausse ou, au contraire, à la baisse ? Au fur et à mesure que les ‘comptablesnationaux’ prétendent déjà tenir compte de l’économie souterraine dans leurscalculs, tandis que les estimations macroéconomiques supposent une économieclandestine en expansion, la controverse grandit. Les estimations peuvent en effetdiverger à concurrence du décuple. Il en résulte que la crédibilité tant des comptablesnationaux que des universitaires risque d’être mise à mal. En attendant, les estimationsmacroéconomiques ont toutefois contribué à accroître la conscience que lalutte contre les causes et les conséquences de la fraude doit être renforcée.Des experts étrangers des deux camps (représentants du monde académique etcomptables nationaux) ont été invités à la partie internationale du colloque pourjeter un éclairage sur ces contradictions. Ainsi, le professeur internationalementréputé, le dr. Friedrich Schneider, présente ses dernières estimations qui chiffrentl’économie souterraine, en Belgique, à 22% du PNB ; cette estimation implique uneaugmentation par rapport à voici 10 ans (estimée à 19%). Les contributions de BrugtKazemier (Centraal Bureau voor de Statistiek Nederland – Office central de la Statistiquedes Pays-Bas) et Paul Konijn (Eurostat) montrent le soin et l’utilité des statistiquesétablies par les Comptables Nationaux. Leurs chiffres sont systématiquementen dessous des estimations macroéconomiques.Les trois contributions suivantes traitent du travail domestique fréquemment fournien noir, d’une part, et de toutes les autres formes envisageables de travail au noir,jusqu’à et y compris la criminalité organisée, d’autre part. Robert Anderson de l’EuropeanFoundation for the Improvement of Living and Working Conditions (Fondationeuropéenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail) commenteles résultats d’une étude internationale sur l’emploi et les possibilités potentielles decréation d’emplois dans la sphère privée. Miet Smet rapporte les mesures qu’a prisesle Parlement européen par rapport au travail domestique. La contribution deBert Van Caelenberg illustre le point de vue du syndicat européen du personnel despouvoirs publics, pour qui la fraude est florissante et réduit les moyens visant à lacombattre, même s’il est clair que la lutte contre la fraude est rentable.Mária Lackó et Laura Castellucci indiquent que les pays et régions réputés pour leurimportante économie informelle (ici, l’Italie et les pays d’Europe de l’Est), prennentde plus en plus conscience de ce problème et tentent de le mettre en cartes et de lecomprendre. Ce faisant, on peut établir un lien évident entre les réformes institutionnelles(politiques et économiques) et leur impact sur le travail au noir. La contributionde Yannis Yfantopoulos précise qu’aucun secteur n’est épargné par le phé-680

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