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Cover Soc. Zekerh. frans-verkle - FOD Sociale Zekerheid

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REVUE BELGE DE SECURITE SOCIALE - 3e TRIMESTRE 20033.6. METHODE DU TAUX DE PARTICIPATION DES FORCES DE TRAVAILUne économie souterraine croissante devrait s’accompagner d’une augmentation del’emploi souterrain. Ceci est l’idée à la base de la méthode du taux de participation(Contini, 1981). Une plus grande difficulté à trouver un emploi dans l’économie officiellefavorisera la participation à l’économie souterraine. C’est pourquoi, d’après laméthode du taux de participation, une diminution de l’emploi officiel est le signed’un glissement en cours du marché du travail officiel vers le marché du travail souterrain.De la baisse du taux d’emploi officiel italien dans les années 1970, Continiconclut que 17% à 20% des forces de travail en Italie étaient employées dans l’économiesouterraine en 1977. Il estime que le revenu généré de ce travail souterrainéquivalait 14% à 20% du PNB officiel. A l’aide d’une méthode similaire, Martino(1980) estime la taille de l’économie souterraine pour l’Italie pour la même année à25-33% du PNB.Van Eck et Kazemier (1989) ont trouvé qu’aux Pays-Bas, au début des années 1980 –une période à taux élevé de chômage –, il y a eu effectivement un glissement dumarché officiel vers le marché de l’emploi souterrain. Toutefois, un glissement étaitégalement perceptible du marché du travail souterrain vers le travail non rémunéré,tel le bricolage. Ce dernier glissement était d’une importance égale au premier. Dece fait, la taille du marché de l’emploi souterrain resta quasiment identique.3.7. METHODE DES ECARTS SUR DES DONNEES INDIVIDUELLESOutre une analyse des écarts à macroniveau, l’on peut également réaliser une analysedes écarts à microniveau. Dans cette dernière analyse, les données d’individus oud’entreprises, obtenues par les autorités fiscales ou par d’autres administrations sontcomparées avec, par exemple, des données provenant d’enquêtes-ménage. AuxPays-Bas, cette méthode fut appliquée en 1985 dans une étude sur les revenuscachés d’intérêts sur les comptes postaux, les comptes bancaires et les comptesd’épargne (Kazemier, 1991). La Banque centrale néerlandaise avait collecté les donnéespour 1981 des intérêts perçus par 1.369 ménages, dans la mesure où l’on pouvaittrouver trace de ses intérêts dans les dossiers. Le Département des Finances collectales données publiées sur les intérêts auprès des mêmes ménages, dans la mesureoù des déclarations fiscales avaient été remplies. Les deux fichiers de donnéesfurent mis dans le même ordre, rendus anonymes et envoyés au Bureau central desstatistiques des Pays-Bas pour une analyse ultérieure. Les résultats de cette recherchefurent approximativement similaires à la macroanalyse des écarts réalisée parVan der Laan et Kazemier (1990), déjà mentionnée ci-dessus.L’Internal Revenue Service (IRS, 1979; Parker, 1984) réalisa un type similaire demicroanalyse des écarts aux Etats-Unis. Un échantillon de 50.000 déclarations fiscalesfut examiné à la loupe et confronté à des données de déclarations de renseignements.Les déclarations de renseignements sont des rapports que des payeurs d’uncertain type de revenus – par exemple les rémunérations ou les salaires versés par928

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