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Cover Soc. Zekerh. frans-verkle - FOD Sociale Zekerheid

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REVUE BELGE DE SECURITE SOCIALE - 3e TRIMESTRE 2003ce n’est pas le cas et, pour cette raison, ces mesures reflètent toutes les erreurs etomissions dans les statistiques des comptes nationaux ainsi que dans l’activité de l’économieparallèle. Aussi, ces estimations peuvent se révéler très grossières et d’unefiabilité problématique (23).5.2.2. La divergence entre forces de travail officielles et réellesUn déclin dans la participation des forces de travail dans l’économie officielle peutêtre compris comme une indication d’une activité accrue dans l’économie parallèle.Si la participation de l’ensemble des forces de travail est supposée constante, unebaisse du taux officiel de participation peut être interprétée, ceteris paribus, commeun indicateur d’une augmentation des activités de l’économie souterraine (24). Lafaiblesse de cette méthode réside dans le fait que les différences dans les taux departicipation peuvent également avoir d’autres causes. De plus, les gens peuvent àla fois travailler dans l’économie souterraine et avoir un emploi dans l’économie“officielle”. C’est pourquoi de telles estimations peuvent être considérées commede faibles indicateurs de l’importance et du développement de l’économie ‘au noir’.5.2.3. L’approche par les transactionsCette approche a été développée par Feige (25). Elle suppose une relation constantedans le temps entre le volume des transactions et le PNB officiel. L’approche deFeige se base pour cette raison sur l’équation de quantité de Fisher, M X V = p X T(où M = argent, V = vitesse de circulation, p = prix, et T = total des transactions). Deshypothèses doivent être faites à propos de la vitesse de circulation de l’argent et desrelations entre la valeur de l’ensemble des transactions (p X T) et le PNB nominaltotal (= officiel + non officiel). Lorsque l’on rapporte le PNB nominal total à l’ensembledes transactions, il est possible de calculer le PNB de l’économie parallèle ensoustrayant le PNB officiel du PNB nominal. Toutefois, pour dériver des chiffrespour l’économie souterraine, Feige doit imaginer une année de base exempte d’économieparallèle, qui présente un ratio de p X T par rapport au PNB total nominal(officiel = total) “normal” et est constant dans le temps en l’absence d’une économiesouterraine. Cette méthode également, présente plusieurs faiblesses : par exemple,l’hypothèse d’une année de base sans économie souterraine et celle d’un taux “normal”de transactions constant dans le temps. En outre, pour obtenir des estimationsfiables sur l’économie parallèle, il faut disposer de chiffres précis sur le niveau destransactions. Il peut s’avérer particulièrement difficile d’obtenir de tels chiffres pour862(23) Une approche apparentée est poursuivie par Pissarides et Weber (1988), qui utilisent des microdonnéesd’études sur le budget des ménages pour estimer l’étendue de la sous-déclaration des revenuspar les indépendants. Dans cette microapproche également, l’on est confronté plus ou moinsaux mêmes difficultés et les chiffres calculés pour l’économie souterraine peuvent s’avérer trèsapproximatifs.(24) De telles études ont été réalisées pour Italie, voir p. ex. Contini (1981) et Del Boca (1981); pourles Etats-Unis , voir O’Neill (1983),pour une vue d’ensemble et des remarques, voir Thomas (1992).(25) Pour une description exhaustive de cette approche, voir Feige (1996) ; pour une applicationultérieure pour les Pays-Bas, Boeschoten et Fase (1984), et pour l’Allemagne, Langfeldt (1984).

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