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Cover Soc. Zekerh. frans-verkle - FOD Sociale Zekerheid

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REVUE BELGE DE SECURITE SOCIALE - 3e TRIMESTRE 2003informations théoriques plus détaillées sur la décision de fournir du travail dans l’économiesouterraine sont livrées par Lemieux, Fortin, et Fréchette (1994) qui utilisentdes microdonnées d’une étude menée à Québec (Canada). En particulier, leurétude livre certaines explications sur le degré de distorsion causée par la taxationdes revenus et le système de protection. Les résultats de cette étude suggèrent queles heures ouvrées dans l’économie souterraine répondent assez bien aux changementsintervenus dans le salaire net du secteur officiel (régulier). Leurs résultatsempiriques attribuent ceci à une (mauvaise) répartition du travail du secteur officielvers le secteur informel, où il n’est pas taxé. Dans ce cas, la substitution entre lesactivités sur le marché du travail dans les deux secteurs est relativement élevée. Cesobservations empiriques indiquent clairement que “les taux de participation et lesheures travaillées dans le secteur souterrain tendent ainsi à être inversement liés aunombre d’heures prestées dans le secteur régulier“ (Lemieux, Fortin, et Fréchette1994 p. 235). Ces observations montrent une grande élasticité négative des heuresouvrées dans l’économie souterraine eu égard tant au niveau du salaire dans le secteurrégulier qu’à la mobilité élevée entre secteurs.Le travail illicite peut adopter de nombreuses formes. Par exemple, il peut consisteren un second emploi après (ou même durant) les heures de travail régulières. Unedeuxième forme réside dans un travail d’économie souterraine fourni par des individusqui ne participent pas au marché du travail officiel. Une troisième recouvre l’occupationde personnes (p.ex. clandestins ou immigrants illégaux), non autorisées àtravailler dans l’économie officielle. Les études empiriques sur le marché du travailde l’économie souterraine sont encore plus ardues que celles sur la valeur ajoutéede l’économie parallèle, parce que l’on sait très peu sur le nombre d’heures qu’un« travailleur de l’économie souterraine » moyen travaille réellement (du « tempsplein » à quelques heures, seulement) ; de là, la difficulté à livrer des faits empiriques(9).848(9) Pour les pays en voie de développement, nous disposons effectivement d’une littérature sur lemarché de l’emploi souterrain, p.ex. les derniers ouvrages de Dallago (1990), Pozo (1996), Loayza(1996), et plus spécialement Chickering et Salahdine (1991).

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