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Cover Soc. Zekerh. frans-verkle - FOD Sociale Zekerheid

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REVUE BELGE DE SECURITE SOCIALE - 3e TRIMESTRE 2003vitesse de circulation de l’argent dans l’économie officielle ; la vitesse de circulationde l’argent dans le secteur caché est encore plus difficile à estimer. Dès lors, en l’absenced’une connaissance de ce rythme de circulation dans l’économie souterraine,il faut accepter l’hypothèse d’une vitesse ‘identique’ dans les deux secteurs.n Enfin, l’hypothèse de l’absence de toute économie souterraine au cours d’uneannée de base est ouverte à la critique. Or, faire fi de cette hypothèse impliqueraitune fois de plus qu’il conviendrait d’ajuster vers le haut les chiffres obtenus dans laplupart des études entreprises jusqu’à ce jour.5.2.5. La méthode de l’apport physique (Consommation d’électricité)a) La méthode Kaufmann - Kaliberda (33)Pour mesurer l’activité économique globale (officielle et non officielle) d’une économie,Kaufmann et Kaliberda (1996) proposent de considérer la consommation decourant électrique comme meilleur indicateur physique de l’activité économique. Ila été observé dans le monde entier, de manière empirique, que l’activité économiqueglobale (officielle et non officielle) et la consommation d’électricité vont de pairavec une élasticité du rapport électricité/PIB généralement fort proche. En procédantà une proxy pour l’économie dans son ensemble et en la soustrayant des estimationsdu PIB officiel, Kaufmann et Kaliberda dérivent une estimation du PIB nonofficiel. Ceci signifie que Kaufmann et Kaliberda suggèrent que la croissance de laconsommation totale d’électricité constitue un indicateur pouvant représenter lacroissance du PIB officiel et non officiel. Selon cette approche, la différence entre letaux d’accroissement du PIB (officiel) enregistré et le taux d’accroissement de toutel’électricité consommée peut être attribuée à la croissance de l’économie souterraine.Cette méthode est très simple et attrayante, toutefois, elle peut également êtrecritiquée pour de multiples raisons :n Toutes les activités de l’économie souterraine n’exigent pas une quantité considérabled’électricité (p. ex. des services personnels), et, par ailleurs, d’autres ressourcesénergétiques peuvent être utilisées (gaz, essence, charbon, etc.), ceci signifieque cette méthode ne saisit qu’une partie de l’économie parallèle.n Avec le temps, des progrès techniques considérables ont été réalisés. Tant la productionque l’utilisation d’électricité sont plus efficaces que par le passé, et cecis’applique aussi bien aux usages officiels que non officiels.n Il peut y avoir des différences ou des changements considérables dans l’élasticitédu rapport électricité/PIB dans les différents pays et dans le temps (34).866(33) Cette méthode a été utilisée antérieurement par Lizzeri (1979), Del Boca et Forte (1982), et aensuite été employée nettement plus tardivement par Portes (1996), Kaufmann et Kaliberda (1996),Johnson, Kaufmann et Shleifer (1997). Pour une critique de cette méthode, voir Lackó (1998).(34) Johnson, Kaufmann et Shleifer (1997) effectuent une tentative d’ajustement des changementssusceptibles d’intervenir dans l’élasticité du rapport électricité/PIB.

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