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Cover Soc. Zekerh. frans-verkle - FOD Sociale Zekerheid

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REVUEBELGEDESECURITESOCIALE- 3e TRIMESTRE2003a joué un rôle de chien de garde. Pour réaliser l’objectif d’exportation, on a (largement)recouru à l’outil de la dévaluation des taux de change, alors que la politiquefiscale expansionniste a été responsable de l’aggravation de la déjà lourde dettepublique (qui reste aujourd’hui encore une préoccupation majeure) afin de financerdes déficits plus larges.A ces facteurs structurels, je propose d’en ajouter un autre, aussi fondamental queceux mentionnés, qui est l’économie souterraine.Comme je l’ai déjà évoqué, au cours de ces six dernières années, je me suis consacrée,avec un coauteur, à une étude appliquée approfondie (en recourant principalementà la méthode de « demande d’argent liquide » et en remontant jusqu’auxannées ‘70) sur l’économie parallèle en Italie (4). Notre étude a livré au moins deuxrésultats particulièrement limpides. Primo, la part de l’économie souterraine parrapport au PNB est relativement stable depuis 1970 et, secundo, la part de l’économieparallèle dans notre Mezzogiorno a toujours été plus élevée que dans le reste dupays. On avait beau plus ou moins s’attendre au dernier résultat, le premier a étéune surprise. En d’autres termes, nos calculs confirment ce qu’un observateur extérieurprésume de l’Italie : l’économie parallèle est plus fortement ancrée au Sud quedans les régions du Nord et du Centre et il en a toujours été ainsi. En réalité, l’ampleurde l’économie parallèle du Sud est, en fait, plus importante que dans le restede la péninsule, mais ce n’est ni l’unique différence, ni la plus significative entre lesdeux parties du pays. Entre elles, on relève d’autres divergences qualitatives trèsimportantes qui dépendent des causes de l’économie souterraine, étroitement liéesà l’environnement socioéconomique et qu’il ne faut pas perdre de vue si on tente decontrer l’existence réelle de l’économie noire par la mise en oeuvre d’une interventionpolitique ad hoc (voir ci-dessous).En ce qui concerne le premier résultat, le résultat surprenant, je me suis autorisée àle qualifier de Taux naturel de l’économie souterraine précisément pour attirer l’attentionsur la dimension structurelle du phénomène. En d’autres termes, je tente desouligner que, pour les années observées (de 1970 jusqu’à 1997, voir tableau 1 etGraphique 1), l’économie parallèle – en écartant pour le moment le problème deson importance réelle – fluctue autour d’une valeur moyenne sans que l’on puisse ydéceler cette tendance à l’amplification si souvent décrite (pas même au cours deces dernières années - non représentées dans le graphique). Je suis arrivée à ce résultaten recourant à une méthode indirecte de mesure de l’économie souterraine, plusprécisément par la méthode monétaire (ajustée) de Tanzi (5), mais j’ai également978(4) Bovi M.-Castellucci L., Cosa sappiamo dell’economia sommersa in Italia al di dei luoghi comuni?Alcune proposizioni empiricamente fondate, Economia Pubblica, 2001, anno xxxi, n° 6.Bovi M.-Castellucci L., “What do we know about the size of the underground economy in Italy beyondthe common wisdom?”, Quaderni Ceis, 1999, n° 120.Bovi M.-Castellucci L., plusieurs petits articles dans le Newsletter Ceis, en 1996, 97,98, 00.(5) Voir la brève annexe au présent article et/ou le texte complet, (en italien) in Economia pubblica,n° 6, 2001 ou un article antérieur (en anglais), Quaderni Ceis 99, disponible sur ma page Internet.

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