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Cover Soc. Zekerh. frans-verkle - FOD Sociale Zekerheid

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REVUEBELGEDESECURITESOCIALE- 3e TRIMESTRE2003plois non réguliers sont vus d’un bon œil par le gouvernement, (probablement) parles syndicats et par les travailleurs eux-mêmes qui sinon n’auraient guère d’autresolution que de s’inscrire au chômage. Dans cette optique, la présence d’un secteursouterrain peut être considérée comme une manière de faire en sorte que la sociétése porte mieux. Je suis encline à croire que c’était le cas en Italie et l’année 1993est cruciale pour expliquer ma position sur la question.En 1993, (et au cours des deux années suivantes), après 8 ans d’EP relativement stable,son taux enregistre une augmentation significative de 2%, selon les chiffresobtenus en recourant à la méthode Tanzi (ajustée) indiquée au début. Le plus remarquableest d’avoir trouvé le même niveau d’augmentation de l’EP par une autreméthode de mesure, celle qui recourt au marché de l’emploi. En réalité, le taux deproduction réel par tête d’habitant (au prix de 1990) des travailleurs clandestins afait un bond en avant de deux-(trois) points de pourcentage en cette même année1993. La raison de cette progression peut être trouvée dans la prise de cours desaccords de Maestricht.Afin de remplir les conditions, l’Italie a dû réduire de manière drastique sa dettepublique, notamment en réduisant ses dépenses publiques et/ou en augmentant sesrecettes fiscales. La dette fort élevée était le résultat des options de politique économiquedu passé, qui visaient, comme je l’ai déjà indiqué, à assurer la ‘paix sociale’en augmentant les dépenses publiques. La restriction imposée par le traité de Maestrichta obligé le gouvernement italien à promulguer une politique budgétaire restrictive(ce qu’il a fait), mais comme rien n’était, évidemment, exigé en termes d’importancede l’économie irrégulière, cette dernière a pu remplacer la fonction jouée parles dépenses publiques dans le passé. En d’autres mots, je suis tentée de voir le“pic”, que présente l’économie souterraine comme une force de rééquilibrage, entermes d’effet social, occasionné par la nouvelle politique budgétaire restrictive.Après quelques années, les raisons structurelles prévalurent une fois de plus et leniveau tend à revenir à son niveau naturel.Les faits que je viens de relater sont basés sur une étude méticuleuse des macrodonnéespour la période analysée, étude qui m’a amenée à croire qu’aucun gouvernementn’a jamais voulu combattre l’EP quoique pour des raisons différentes au fil desans. L’analyse remonte à 1970 et se rapproche le plus possible de la période actuelle(9), - en fait j’ai fait une tentative pour approcher l’année 2001. L’analyse remontejusqu’en 1970 principalement pour deux raisons. C’est dans les années ‘70 que lastructure économique de l’Italie semble changer grâce à un processus d’intégrationverticale des entreprises et c’est au début des années ‘70 (‘73) qu’est introduit un982(9) Incidemment, je suis en train de travailler avec mon co-auteur à une mise à jour de l’EP à l’aide dela méthode Tanzi ajustée. Nous avons réalisé une réactualisation du tableau 1 jusqu’en 2001 maisétant donné qu’il y a eu plusieurs ruptures structurelles dans les séries temporelles, et tout autantdans l’argent liquide et le M2 des familles, nous devons procéder à des examens plus détaillés encore,avant de faire circuler cette mise à jour. Je puis toutefois déjà déclarer que l’EP ne semble pas connaîtrede croissance.

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